Description
Ouvrage précédé d’une lettre d’Ad. Franck (de l’Institut) et d’une étude par Saint-Yves d’Alveydre. Reproduction de la 4e Édition renfermant des textes de Lenain, Éliphas Levi, Stanislas de Guaita, Dr Marc Haven, Sedir, J. Jacob, Saïr et une traduction complète du Sepher Ietzirak. Suivi de la réimpression partielle d’un traité cabalistique du Chev. Drach. Avec figures et tableaux.
La Cabbale est une tradition ésotérique du judaïsme, présentée comme la « Loi orale et secrète » donnée par YHWH (Dieu) à Moïse sur le mont Sinaï, en même temps que la « Loi écrite et publique » (la Torah). Elle trouve sa source dans les courants mystiques du judaïsme synagogal antique.
Le Baal Hasoulam (Yehouda Ashlag), kabbaliste du XXe siècle, en donne la définition suivante : « Cette sagesse n’est ni plus ni moins que l’ordre des racines, descendant à la manière d’une cause et de sa conséquence, selon des règles fixes et déterminées, s’unissant au nom d’un but unique et exalté, décrit par le nom “révélation de Sa Divinité à Ses Créatures en ce monde”. »
Georges Lahy définit la kabbale comme « la dimension interne de la Torah, correspondant au sod (la connaissance secrète) des quatre niveaux de l’intérieur de la Torah (connus sous le nom de pardès) » : Peshat, Remez, Drash, Sod.
Selon ses adhérents, la compréhension intime et la maîtrise de la Kabbale rapprochent spirituellement l’homme de Dieu, ce qui confère à l’homme un plus grand discernement sur l’œuvre de la Création par Dieu. Outre des prophéties messianiques, la Kabbale peut ainsi se définir comme un ensemble de spéculations métaphysiques sur Dieu, l’homme et l’univers, prenant racine dans les traditions ésotériques du judaïsme.
« Fils du chimiste Louis Encausse (1832-1907), franc-maçon, chevalier Rose-Croix et d’Irène Pérez (née à Valladolid). Passionné par l’hermétisme depuis son plus jeune âge, il s’intéresse aux travaux du chimiste Louis Lucas (1816-1863). Il soutient sa thèse de médecine le 7 juillet 1894, et devient chef de laboratoire dans le service du professeur Jules Bernard Luys (neurologue, neuroanatomiste et psychiatre, 1828-1897) à l’hôpital lyonnais de la Charité (détruit en 1935 pour permettre la construction de la faculté de médecine). Il se dirigera vers la Théosophie via la revue le Lotus Rouge de Félix Gaboriau (1861-1911). Il rencontre au sein de son comité de rédaction, Albert Faucheux (dit François Charles Barlet, 1838-1909).
Esprit tourné vers l’ésotérisme et l’occultisme il participe à l’histoire du Martinisme en développant de manière structurée, un courant jusqu’alors spécultatif. Si le Martinisme moderne est lié à l’évocation de Papus, il serait réducteur de le cantonner uniquement dans ce registre. Ainsi, son appartenance à l’Hermetic Brotherhood of Luxor lui valut de nombreux reproches de la part des francs-maçons et de René Guénon. L’étendue de ses publications (voir la bibliographie ci-après) démontre un esprit de communiquant désireux de faire partager un savoir ésotérique globalisant » (Richard Raczynski, Un dictionnaire du Martinisme (essai sur), Dualpha, 2009)
Du même auteur
chez le même éditeur
Ce que deviennent nos morts
La Cabbale. Tradition secrète d’Occident
La science des nombres