Description
De l’empire du mensonge à l’empire du chaos. Persia delenda est
L’Iran doit être détruit. Non seulement parce qu’il remettrait en cause le monopole du feu nucléaire détenu au P-O par l’État hébreu, ou parce qu’il romprait l’équilibre en créant un précédent justifiant une « prolifération » qui s’avérerait incontrôlable chez ses voisins turcs, saoudiens, égyptiens… ou plus simplement parce que Téhéran commencerait à faire de l’ombre à Tel-Aviv, seule puissance régionale après la chute de Bagdad… Ou encore en raison de la lutte acharnée que se livrent les grandes puissances pour s’approprier les gisements d’énergies fossiles, notamment le gaz iranien qui assurera en grande partie la soudure avec les nouvelles énergies lorsque l’échéance du « pic de production » sera arrivée… ne parlons pas des arguments émotionnels liés aux droits de l’homme et au statut de « la femme », cette dernière pourtant remarquablement émancipée et moderne dans cette République islamique si décriée, etc.
Ceux dont les drones tueurs frappent impitoyablement et à l’aveugle se récrient lorsque des trafiquants de drogues y sont exécutés après jugement. L’hôpital se moque de la Charité, mais cela est de bonne guerre médiatique !
Toutes les raisons ci-dessus évoquées entrent évidemment en ligne de compte mais notre propos est de montrer qu’elles participent d’une logique d’ensemble, systémique qui les englobe et les dépasse suivant l’axiome que toute « entité » – objet inerte ou vivant – est toujours autre chose, quelque chose de plus, que la somme de ses parties.
C’est en raison de ce principe que le contentieux Iran vs Occident ne saurait se réduire à tous les griefs formulés à l’encontre de la Perse et des Persans, ni se comprendre à partir de jeux de forces plus ou moins conjoncturels… au regard des temps historiques, une guerre, ici la guerre énergétique, eût-elle durée un siècle, demeure ce qu’elle est : un épisode, une parenthèse, un fait de conjoncture.
De ce point de vue, la position peu enviable de la République islamique d’Iran comme cible verrouillée sur les écrans de guidage des centres d’opérations américains, doit d’abord s’appréhender en fonction d’une dynamique au long cours, autrement dit une mécanique rationnelle dont l’évolution ou la progression, dont la force d’inertie l’emportent sur toutes autres considérations. C’est ce que l’auteur a tenté de montrer dans cet ouvrage…

Du même auteur,
aux éditions Dualpha
Retour de flamme en Syrie
Chroniques ukrainiennes. L’affrontement Est-Ouest genèse d’une crise, préface du capitaine Arthur d’Eullyl.
Imposture & Trahison. De Macron à Macron & Cie
aux éditions Déterna