Description
en collaboration avec Jean Loubès.
200 photographies… et documents commentés !
Il y a une industrie que n’atteint pas la crise : celle du faux ! Car c’est une industrie. Développée par le machinisme, elle possède ses techniciens. Favorisée par le capitalisme, par le mercantilisme, elle travaille à pleins bras, « en tous genres », rémunératrice, multiforme, et internationale. Elle ne redoute pas la surproduction. Ses adeptes ne connaissent pas le chômage, et, chaque jour, de nouveaux débouchés lui sont offerts.
Jadis, le faux avait une forme familiale et artisanale. Le faux monnayeur classique était un petit bricoleur travaillant avec des moyens de fortune et quelques modestes apprentis. Aujourd’hui, les faux sont usinés par des équipes de gangsters standardisés, rationalisés, spécialisés selon les dernières exigences de l’économie moderne. C’est le faux dans ses applications quotidiennes, bancaires, artistiques, commerciales, historiques, diplomatiques, que vous trouverez ici étalé, démontré, à l’aide de documents photographiques.
Certes, le faux est de toute éternité, et nous aurions pu remonter au déluge si Paul Allard s’était donné pour objet d’en retracer l’histoire intégrale. Mais il est évident que sa vulgarisation est due à la civilisation moderne.
C’est un « Témoignage de notre temps ». La grande difficulté a été de choisir. La guerre a donné un essor considérable à l’industrie du faux. La guerre est le triomphe du mensonge.
Sommaire : La fraude fiscale… Michel Chasles et Vrain-Lucas… La tiare de Saïtapharnès… Quelques gangsters du crédit… Retrouvons la monnaie… Truquages pour amateurs d’antiquités… Et l’affaire Stavisky ?… Le faux d’Utrecht… L’affaire Dreyfus… Les Protocoles de Sion