Description
Pourquoi la presse rexiste ?
Le Rexisme constitue un mouvement unique dans l’histoire de Belgique : des individus formant un groupe de journalistes se lancent dans la politique. Au départ : une maison d’édition du nom de Rex. Cette société édite les ouvrages de l’Action Catholique de la Jeunesse Belge (ACJB).
Léon Degrelle est nommé à 24 ans directeur de ces éditions. Il publie de nombreux ouvrages d’auteurs réputés. Puis, vient le temps des publications périodiques. De jeunes plumes de grande qualité rejoignent les divers périodiques mis en place par Léon Degrelle. Lorsque celui-ci se lance à l’assaut du pouvoir, ce sont ses journaux qui vont servir, à côté des meetings, de charpente à son action dévastatrice. Ses organes de presse vont, aux plus belles heures du Rexisme, connaître une diffusion très large, dépassant de loin le seuil électoral rexiste. Au cours de la guerre, les journaux auront une importance moindre dans l’activité du mouvement, celui-ci s’étant tourné vers l’action militaire.
Le Pays Réel restera néanmoins un des principaux journaux belge diffusé durant l’Occupation. Léon Degrelle s’est très tôt intéressé à l’écriture. Il rédige dès son adolescence des livres. Il se fait ensuite remarquer par ses articles. Plus tard, la passion du journalisme le dévorera. Si de nombreux livres sont parus sur le Rexisme et sur Léon Degrelle, curieusement, aucun n’a véritablement abordé la presse de ce mouvement. Un ouvrage a étudié le Rexisme vu à travers la presse de l’époque. D’autres citent Le Pays réel et diverses publications de Rex, mais aucune étude systématique de l’aspect journalistique n’était parue à ce jour.
Ayant étudié le droit, puis le journalisme, Lionel Baland a publié des articles dans plusieurs journaux belges. En 1992, il réalise un reportage de guerre en Croatie et Bosnie, publié dans La Meuse. Lionel Baland est le correspondant belge de la revue française Synthèse nationale et du site de la réinformation européenne EuroLibertés.