Description
Préface de Bernard Plouvier, postface de René Descat.
Tous les passionnés d’histoire contemporaine connaissent, et apprécient diversement, les talents d’orateur et de metteur en scène de réunions politiques du Reichsminister-Doktor Goebbels, ministre de la propagande et de l’éducation populaire du IIIe Reich, du 14 mars 1933 à sa mort, le 1er mai 1945.
Les historiens rapportent, avec plus ou moins de détails selon les cas, l’activité débordante, voire frénétique, du Gauleiter de Brandebourg Joseph Goebbels, de 1926 à 1932, lors de la phase de conquête du Pouvoir par le Parti national-socialiste et son Führer, durant la République de Weimar.
En 1923, Goebbels rédige son unique roman, Michaël, un destin allemand, publié avec un indéniable succès en 1929. Le livre est en grande partie le récit de sa vie d’étudiant, de ses joies et de ses peines, plus nombreuses, de ses déceptions aussi. Le héros est un patriote allemand, anti-bourgeois et athée, viscéralement anti-judaïque. Cet intellectuel, déçu par la fréquentation des Universités, recouvre la sérénité grâce au travail manuel qui lui procure de longues phases de méditation. Les éléments biographiques en sont empruntés en partie à la vie de Richard Flisges (la guerre, la mine), en partie surtout à la vie de Goebbels lui-même.
À partir de ce témoignage, René Descat d’une part, Bernard Plouvier de l’autre, dressent un portrait historique, médical et politique de ce diginitaire nazi dont la fidélité à Adolf Hitler fut totale et qui fit de « Berlin la Rouge » une place forte du national-socialisme avant même la prise du Pouvoir, écrivant dans L’Angriff, le journal qu’il avait fondé en 1927 : « Nous entrons au Reichstag (…) comme des loups dans la bergerie. »
Chez le même éditeur
du même auteur
Combat pour Berlin
Michaël, un destin allemand (roman)
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Aux côtés de Goebbels (Journal de son « secrétaire ») de Rudolf Semmler (préface de D. McLachlan ; rectification & Introduction de Bernard Plouvier)