Description
Rue Lauriston : la bande Bonny-Lafont
Dans la mémoire collective française, le terme « Gestapo » se pare, à juste titre, de connotations sinistres. Cet ouvrage explique l’itinéraire d’un homme conduit à servir les Allemands durant une période noire de l’histoire de France, en même temps qu’il constitue un panorama sur les Français auxiliaires de la police allemande à Paris.
Patron du Service baptisé « Gestapo française de la rue Lauriston », Henri Lafont n’est pas guidé par l’idéologie ou la politique. Opportuniste talentueux, fidèle à sa mentalité d’homme du Milieu, placé par les circonstances à la tête d’un gang de nervis, il déploie ses immenses capacités et met Paris en coupe réglée, tout en compromettant la hiérarchie allemande, en séduisant le Tout-Paris et en glissant dans son lit les plus belles femmes de la capitale.
Issu comme Vidocq, Vautrin et Jean Valjean des bas-fonds les plus sordides, il atteint, par son ascension vertigineuse, aux plus hauts sommets dont ait jamais rêvé cervelle de truand.
Spécialiste de la guerre froide et du monde de la criminalité, Henry Sergg (22 février 1928 – 20 septembre 2006) est l’auteur de nombreux best-seller dont, entre autres, Joinovici – l’empire souterrain du chiffonnier milliardaire et Bugsy Siegel – le Syndicat du Crime à las Vegas et à Hollywood. Henry Sergg fut très jeune témoin des atrocités de plusieurs guerre : celle d’Espagne où ses parents furent pris en otage, celle de l’Occupation et de ses rigueurs et celle du coup d’État en Indonésie qui porta Suharto au pouvoir pour plusieurs décennies. De telles expériences personnelles successives influenceront une grande partie de son œuvre car, sous son vrai nom de Serge Jacquemard, il devint un prolifique auteur de romans policiers et d’espionnage aux éditions du Fleuve Noir.
Du même auteur
chez le même éditeur
Paris Gestapo
Petiot, le docteur diabolique
Pour en connaître davantage sur Henry Sergg, lire :
Ils ont fait la guerre (Les « écrivains-guerriers »), de Philippe Randa, préface de Jean Mabire, Déterna 2012, 3e éd.