Description
Préface de Laurence Brun-Mircher.
Tel le Phénix le bel Albert semble renaître de ses cendres. Celui que l’intelligentsia avait anathématisé, pulvérisé, avant de le jeter dans les poubelles de l’histoire est réapparu semble-t-il, plus fringant que jamais.
Dans cette impressionnante commémoration soulignée par un feu d’artifice de publications, conférences, émissions, projections et autres manifestations, on a pu avoir trop souvent l’impression d’une récupération pseudo-intellectuelle sinon commerciale et le sentiment d’un camouflage de l’homme tel qu’il était, à savoir un authentique et fidèle fils de ce peuple algérois démembré, éparpillé par le ventilateur aveugle de l’histoire. Mais ce peuple algérois avec ses qualités et ses défauts, ses grandeurs et ses petitesses, sa joie de vivre et ses carences, qui peut donc encore l’évoquer dans sa réalité la plus crue alors que, pendant plus de cinquante ans, les couches successives de la sédimentation désinformatrice ont tout fait pour le masquer, le défigurer, la dénaturer, sinon le faire disparaître ?
C’est ce qui a poussé Jean-Pierre Brun aujourd’hui, à la faveur d’une balade toute fraternelle avec Camus, à redécouvrir et mieux comprendre ce fils de « chez nous ôtres », LEUR glorieux Prix Nobel. Sinueuse promenade à laquelle ill invite à se joindre plus particulièrement les Pieds-Noirs, leur descendance, leurs amis et, pourquoi pas, les curieux et autres promeneurs de bonne volonté.
Nombre de Français d’Algérie et leur descendance n’ont connu leur célèbre compatriote qu’à travers un prisme déformant d’idées reçues, de préjugés malveillants, de raccourcis extrêmes, accessoire optique laissé aux mains des manipulateurs de cette opinion publique si impressionnable.
Son cursus professionnel, politique, philosophique et artistique n’a rien de rectiligne. La ligne droite n’a pas été pour lui le plus court chemin de Belcourt à Stockholm.…
Au sortir d’une jeunesse algérienne et de l’avortement d’une vocation militaire qui a irrémédiablement fait « putsch » en 1961, Jean-Pierre Brun, s’est reconverti en juriste de terrain pour faire carrière dans l’industrie avant de terminer sa vie professionnelle comme délégué général d’un syndicat national patronal. Son humeur on ne peut plus vagabonde enfin retrouvée, il peut désormais s’adonner à sa vraie passion : l’Histoire et l’Algérianisme.
Du même auteur
chez le même éditeur
Témoignages pour un engagement. OAS Métropole-1961-1962, collectif
J’étais dans l’OAS Métro Jeunes-1961-1962
Chroniques de l’Algérie française, préface de Jean Bourdier
Une Presse nationale de combat 1960-197…, préface de Philippe Randa
Camus autrement, préface de Laurence Brun-Mircher
Algérie 54-62… Un autre jeunesse française, préface d’Yves Sarthe
Les voies incertaines de la Repentance. Algérie 1830-1962, préface de Thierry Rolando
D’Azzedine à Si Salah. Une étude sur « La paix des braves », préface de Jean-Pierre Blanchard
Hélie Denoix de Saint Marc, entre honneur et sainteté, préface de Père Christophe Kowalczyk
De Gaulle et l’armée, la fatale équivoque, préface de Henri-Christian Giraud