L’Espionne du Sud

Auteur : Albert Bonneau

Éditeur : Atelier Fol'Fer

Collection : Go West

ISBN : 9782357910331

Nombre de pages : 218

Date de parution : 10 octobre 2011

Format : Livre

20,85 TTC

Préface d’Alain Sanders.

L’histoire raconte l’aventure d’une belle espionne, autour du siège de la citadelle de Vicksburg, encerclé par Shermann, le bourreau du Dixieland (comme Westermann fut le boucher de la Vendée Militaire). Grant réussira à y introduire un de ses espions, redoutable gunfighter, qui devra lutter contre la machiavélique espionne de Lee. La fin vous surprendra…

Description

Préface d’Alain Sanders.

Un roman historique qui se passe pendant la guerre de Sécession ? Oui. Et un formidable récit publié originellement en 1956 et dû au prolifique Albert Bonneau, un temps oublié et aujourd’hui redécouvert grâce à la piété filiale de sa fille, Odile.
L’histoire, qui a pour cadre le siège de Vicksburg, forteresse sudiste encerclée par les troupes du général nordiste Sherman, a pour figure une femme. L’une de ces femmes, qu’elles soient nordistes ou sudistes, qui ne ménagèrent ni leur peine, ni leur souffrance, ni même leur vie, pour défendre leurs convictions.

Ajoutons qu’Albert Bonneau, rompant en cela avec les préjugés pro-yankees largement répandus, donne une vision équilibrée de ce conflit – plus de 600 000 morts – où l’on vit le puissant Nord industriel écraser le Sud agricole et pastoral.

Ce n’est pas un récit manichéiste ou une histoire en noir et blanc, mais une aventure haute en couleur(s).

« Voilà une très bonne idée, alors que l’on commémore le 150e anniversaire de la guerre de Sécession, que de rééditer L’Espionne du Sud d’Albert Bonneau initialement parue en 1956. D’abord parce que c’est un formidable roman qui a pour cadre le siège de Vicksburg, forteresse sudiste encerclée par les Nordistes du général Sherman.

Ensuite parce que cela remet à l’honneur un grand romancier populaire aujourd’hui oublié, Albert Bonneau (disparu en 1967). Un auteur prolifique à qui l’on doit une œuvre immense dispensée au fil de nombreuses collections : “Grandes aventures et voyages excentriques”, “Aventures du Far-West », « Romans de cape et d’épée”, “Romans héroïques », “Voyages et aventure”, “Les Aventures de Catamount”, “Les nouvelles Aventures de Catamount”, principalement chez Tallandier et Ferenszi, mais aussi à la Bonne Presse, chez Rouff, à la Renaissance du Livre, etc.

Ce récit palpitant, qui a cet avantage de ne pas sombrer dans le manichéisme habituel qui fait des Nordistes des “gentils” et des Sudistes des “méchants”, à celui aussi de rendre hommage aux femmes des deux camps qui furent de grands acteurs de ce tragique conflit (plus de 600 000 morts).

Les hommes partis au combat, ces femmes assurèrent la vie de leur famille et défendirent leurs terres, leurs champs, leurs maisons. Mais nombre d’entre elles, plusieurs centaines des deux camps, prirent directement part aux combats. Comme cantinières ou infirmières, certes, mais aussi en s’habillant en homme pour remplacer un père, un mari, un frère, un fils tombé au combat. C’est ainsi, par exemple, qu’après la charge héroïque de Pickett à Gettyburg, on retrouvera le corps d’une femme en uniforme sudiste. Elle n’a jamais été identifiée. Mais on pense que c’était l’épouse d’un combattant qui avait revêtu l’uniforme pour être à ses côtés.

On pense aussi à Belle Boyd qui, âgée de 17 ans quand éclata la guerre, employa ses talents à espionner, pour le compte des Confédérés, les officiers nordistes dans les villes qu’ils occupaient. Pendant la Valley Campaign, elle réussira ainsi à avertir les hommes de Stonewall Jackson qu’ils devaient forcer le pas pour protéger des ponts que les Yankees se préparaient à détruire. Capturée et emprisonnée à deux reprises, elle sera à chaque fois libérée. Arrêtée une fois encore alors qu’elle voguait vers l’Angleterre, porteuse d’une lettre du président Jefferson Davis, elle sera de nouveau libérée. Jusqu’à sa mort, elle donnera de passionnantes conférences sur sa vie d’espionne.

Il y aurait un Who’s who des femmes pendant la guerre entre les États à écrire. Il le sera un jour. En attendant, l’héroïne d’Albert Bonneau, l’audacieuse Bianca, nous entraîne dans une aventure haute en couleur(s) » (Alain Sanders, Présent).

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