Théâtre Chouan – I

Auteur : Gilles-G. Raab

Éditeur : Dutan

Collection : Les bergers de l'évasion

ISBN : 9782382700297

Nombre de pages : 134

Date de parution : 10 mars 2023

Format : Livre

19,91 TTC

Préfaces de Reynald Secher et de Pierre Gréau – Postface de Marc Valin
I. Le chouan blessé – Tragédie classique… II. Jean Chouan raconté par son frère – Tragi-comédie

Voici, à travers cinq pièces (volume I et volume 2), quelques ébauches d’un « Théâtre Chouan », avec les figures du marquis de La Rouërie, de Michelot Moulin, de René Chouan, sinon d’inspiration chouanne avec quelques autres personnages plus anonymes; lequel théâtre, hors les cinéscénies et les reconstitutions historiques, n’existe pas encore vraiment puisque se voulant libéré des diktats étatiques et qui reste à écrire comme jadis furent écrits théâtres sacré, d’éducation, de divertissement, d’enquête, de propagande, d’art et d’essai ou d’enfumage… Gilles Raab, par ces pièces théâtrales, contribue de manière magistrale à la connaissance de la vérité historique : qu’il en soit remercié car il le fait avec talent, justesse et délicatesse.

Description

Préfaces de Reynald Secher et de Pierre Gréau – Postface de Marc Valin

I. Le chouan blessé – Tragédie classique
II. Jean Chouan raconté par son frère – Tragi-comédie

Le 12 janvier 1793, le fugitif Armand-Charles Tuffin marquis de La Rouërie, créateur de « l’Association Bretonne » destinée à lutter contre les décrets totalitaires de la Convention, à restaurer le Roi sur son trône et à rétablir les droits du duché de Bretagne, arrive au manoir de La Guyomarais, transi, blessé, trahi, malade…

Commence alors le dernier épisode de la vie d’une figure parmi les plus pures de l’Histoire de France, quoiqu’occultée pour avoir choisi le « mauvais » camp de la monarchie parlementaire, mais célébrée aux États-Unis pour avoir choisi le « bon » de l’indépendance américaine.

Jean Cottereau, dit Jean Chouan, avait déjà une pléiade d’historiens, de conteurs, d’érudits et quelques poètes, il manquait un dramaturge. C’est désormais chose faite avec Gilles Raab. Sa pièce de théâtre en un acte retrace l’histoire de Jean Cottereau qui donna son surnom à la chouannerie. Sa forme inhabituelle devrait plaire et séduire les lecteurs. Le récit est vif et alerte, ponctué par les Heu la, caractéristiques du parler mayennais. D’aucuns seront rebutés par les termes patoisants, mais les passionnés ne bouderont pas leur plaisir.

Gilles Raab, par ces pièces théâtrales, contribue de manière magistrale à la connaissance de la vérité historique : qu’il en soit remercié car il le fait avec talent, justesse et délicatesse.

Voici, à travers cinq pièces (volume I et volume 2), quelques ébauches d’un « Théâtre Chouan », avec les figures du marquis de La Rouërie, de Michelot Moulin, de René Chouan, sinon d’inspiration chouanne avec quelques autres personnages plus anonymes; lequel théâtre, hors les cinéscénies et les reconstitutions historiques, n’existe pas encore vraiment puisque se voulant libéré des diktats étatiques et qui reste à écrire comme jadis furent écrits théâtres sacré, d’éducation, de divertissement, d’enquête, de propagande, d’art et d’essai ou d’enfumage…
En effet, à part la comédie qui traite le plus souvent des passions de gens ordinaires et dont l’étude de moeurs se retrouve de chaque côté de la Manche, si les Anglais ou les Espagnols, pour leurs tragédies, puisèrent abondamment dans leur propre Histoire, les Français, le plus souvent, s’inspirèrent de conflits et de passions de héros et de dieux de la Mythologie grecque ou romaine.
D’où, dans notre théâtre classique national, de Vercingétorix à Saint-Louis et de Jehanne d’Arc au moins exemplaire Louis XI, une carence quasi totale en personnages tragiques « nationaux » contemporains de notre Antiquité et de notre Moyen-Age qui se prêtent pourtant si bien à une dramaturgie puissante,
 Et si, en même temps que peintres, sculpteurs et musiciens, voire architectes avec Viollet-le-Duc, nos écrivains romantiques s’y mirent à la suite d’Alexandre Dumas, Victor Hugo, Alfred de Musset, pour finir avec Edmond Rostand et Victorien Sardou, hors celui-ci avec son « Thermidor » qui créa quelques remous jusqu’à la Chambre des Députés, tous évitèrent soigneusement, sauf dans le roman dont la consommation isole et sélectionne, au lieu que le théâtre rassemble et vulgarise, de traiter de cette période révolutionnaire encore si proche.
Mais toutefois dont les passions qu’elle déchaîne plus de deux siècles après, ne semblent toujours pas apaisées comme viennent de le prouver, cent trente deux ans après « Thermidor », soixante cinq ans après « Pauvre Bitos » d’Anouilh qui y perdit ses lauriers républicains glanés pour son « Antigone » durant l’Occupation, les commentaires aussi injustes qu’incultes au film « Vaincre ou Mourir », pourtant bien retenu dans l’évocation des crimes contre l’Humanité de cette République qui se serait tant voulue exemplaire mais dont la violence continue toujours et dont la France continue d’être détruite.
Au général Travot qui le conduisait au supplice Charette dit: « Rien ne se perd jamais »; est-ce parce que le sang des innocents non plus, ne sèche jamais ?
Gilles-G. Raab né le 18 juin 1948 à Boulogne-Billancourt, s’il a toujours écrit, vécut longtemps au Moyen Âge, avant de s’inté­resser, pour les mêmes raisons, au XVIIIe siècle avec la Chouannerie et la Vendée Militaire. En effet, désespérant, après trente trois années (1981-2013) de tour­nois éques­tres dans les plus grandes fêtes médié­vales euro­péen­nes puis de spectacles de chevalerie, dans son fief fortifié de La Ferté-Clairbois lez Sainte­ Suzanne, de convaincre le public d’y voir une éthique des « Devoirs de l’Homme » avant qu’une « Disneyne­rie » pour bam­bins enca­drés de Papy et Mamy ; l’âge désor­mais venu, il a décidé, par la plume du théâtre, de valoriser les adversaires de ces Conven­tionnels exter­minateurs (sic) – ainsi qu’ils se revendi­quaient ! – des Ven­déens et autres peuples du Royaume de France attachés à leurs traditions sécu­laires. Après « Deus li VeIt », c’est donc avec « Dieu et mon Roy », un même combat qui continue…

 

Du même auteur,
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Théâtre Chouan – I
I. Le chouan blessé – Tragédie classique… II. Jean Chouan raconté par son frère – Tragi-comédie)

Théâtre Chouan – II
(I. Un exploit de Michelot Moulin – Lever de rideau… II. Les trois morts de Perrine Dugué – Drame…III. Le Royaliste ou une interview agitée – Sotie burlesque)

Les Fables de La Fontaine Rouilléepréface de John de Lafountain

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Collection

Les bergers de l'évasion

Format

Pièce de théâtre