Description
La croisade des longues figures (suivi de) Faut-il réduire l’Angleterre en esclavage ? (suivi de) Les Raisons d’un silence
Préface de Francis Bergeron, Président de l’Association des Amis d’Henri Béraud
Comment devient-on polémiste ? En fait, tous ses contemporains, tous ses amis, ont répondu à cette question : Henri Béraud n’est pas devenu polémiste : c’était son tempérament d’origine, il avait la polémique dans le sang.
Quand il publie La croisade des longues figures, le premier de ses pamphlets (1924), Béraud ne se situe nullement sur le terrain politique ou sur celui, plus large, de la confrontation des idées. C’est une polémique interne au monde de l’édition, au monde des écrivains. Béraud oppose les écrivains verbeux et cérébraux, aux auteurs populistes, qui racontent de vraies histoires, et qui sont lus. Cette polémique-là ne doit rien aux grands débats existentiels du moment.
Les deux autres pamphlets du présent recueil ont un caractère plus politique. Faut-il réduire l’Angleterre en esclavage ? s’en prend à la perfide Albion. Mais ne nous y trompons pas : ce texte date de 1935 et pas de l’Occupation. Quant aux Raisons d’un silence (1944), c’est un ouvrage qui règle ses comptes avec Horace de Carbuccia, le patron de Gringoire auquel Béraud reproche son retournement de veste, alors qu’une victoire anglo-américaine semble devenir possible.
« Les trois grands pamphlets d’Henri Béraud que beaucoup cherchaient à se procurer sans succès ont été écrits à une époque où la chappe de plomb du « politiquement correct » n’étouffait pas les grands auteurs ; ces textes sont désormais des bouffées d’air salvatrices… forcément ! » (Évelyne Cotinet).
Du même auteur,
Aux éditions Dualpha
La croisade des longues figures, préface de Francis Bergeron
Du même auteur,
Aux éditions Déterna
Dictateurs de l’entre-deux guerres, préface de Francis Bergeron
TF 677, Journal de prison, suivi de Ombres en centrale, préfacé, mise en forme et commenté par Francis Bergeron
Le Nœud au mouchoir, préface de Francis Bergeron
Aux éditions Dutan
La petite place, préface de Francis Bergeron