Description
1939-1945 : Mon devoir de mémoire – volume 2
Adolf Hitler vient d’accorder un armistice à la France très différent d’une « capitulation ». Le Führer n’a pas suivi les conseils de ses généraux. Mais ceux-ci n’avaient pas plus écouté ses conseils de prudence avec les risques d’une nouvelle défaite de la Marne. Ils avaient été aidés par l’incompétence de De Gaulle lors de la contre-attaque d’Abbeville.
L’Allemand s’attend à ce que l’Angleterre, consciente de son infériorité terrestre, signe une paix blanche similaire à l’accord du 18 juin 1935 et cette paix blanche ; Churchill n’aurait pu l’envisager qu’avec une disparition totale de la France. Ils auraient pu se partager les dépouilles.
Chacun restera sur ses espérances.
Churchill, quant à lui, va falsifier la réalité. Il oubliera les multiples trahisons et capitulations anglaises, comme à Boulogne, de ce début de guerre et décrètera que la France a trahi ses engagements en capitulant. La vérité est tout autre, la France a obtenu un armistice avec le respect d’une convention entre les deux parties… ce qui a, en plus, sauvé l’Angleterre. Hitler va démobiliser son armée que quelques barcasses auraient pu transporter en Grande-Bretagne pour une conquête rapide de l’Île, dans une répétition de celle de Guillaume le Conquérant.
Pendant la première moitié de cette guerre, la France sera la victime sur laquelle les deux ennemis vont s’acharner : les deux tiers du territoire métropolitain sont « Zone Occupée » et contraints d’obéir aux directives allemandes. La « Zone Sud ou Libre », essentiellement rurale, va survivre en permettant à certains Français de gagner l’Espagne. L’État Français doit éviter de fournir aux Allemands tout motif d’intervention et poursuivra une œuvre législative dans les domaines sociaux et de l’instruction extrêmement bénéfique pour le pays. Nos administrateurs des territoires d’outremer ne cèderont pas aux offres anglaises. Cette fidélité à la France empêchera l’Allemagne d’utiliser ce manquement pour rompre l’armistice, mais la France d’outremer subira les attaques des forces anglaises et parfois françaises de la « France Libre » dans un combat fratricide et inutile.
De son côté, le « Gouvernement de Vichy » va profiter de cet armistice pour faire comme les Allemands l’avait fait après Tilsitt et se restructurer à l’insu de l’ennemi. Weygand va se voir déléguer par le maréchal Pétain cette réorganisation de l’Afrique française. Avec efficacité, il va reconstituer cette Armée d’Afrique que les Alliés seront bien contents d’avoir à leurs côtés lorsqu’ils se décideront à attaquer les forces terrestres de l’Axe… lors de la reconquête de la Libération.
L’auteur est fils de paysan né en Creuse en 1944, juste avant la « Libération » et les assassinats de l’« Épuration » commis par les maquis dans cette « Zone de non-droit » ! Engagé dans le syndicalisme, il aura des responsabilités nationales au SNALC. Il se consacre depuis à chercher non un sens à l’Histoire, mais les prémisses de ce que sa génération a vécu, voire subi.
Du même auteur, chez le même éditeur
Trilogie « 1939-1945 : Mon devoir de mémoire »
La fin de la IIIe République (1939-1945 : Mon devoir de mémoire volume 1)
Vichy face à l’Occupation allemande et à la guerre « anglaise » (1939-1945 : Mon devoir de mémoire volume 2)
1944-1945 : assassinats et crimes franco-français (1939-1945 : Mon devoir de mémoire volume 3)