Description
Préface de Thierry Rolando, Président du cercle algérianiste.
L’auteur a fait un rêve…
Il incarnait, allez donc savoir pourquoi, un président de la Nième République quand, dans l’exercice de ses fonctions, il se surprit à lancer cette condamnation improbable : « La colonisation romaine a été un crime massif dont l’Italie doit se repentir si elle envisage d’établir avec la France de véritables relations délivrées d’un passé tragique, dans lequel les 109 tribus gauloises, des Agésinates aux Tectosages, des Carnutes aux Gabales, des Eduens aux Pictons, des Arvernes aux Atrabates, ont souffert l’indicible qu’elles ne peuvent encore effacer de leur mémoire. »
Bigre ! Par quel processus son sommeil, habituellement paisible, avait-il pu se laisser investir par de telles fariboles. Et pourtant… Croyez-vous à la prescience ?
Dans les heures qui suivirent son réveil, il découvrit une déclaration de Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative algérienne de promotion et de protection des droits de l’Homme. Qu’elle ne fut pas sa stupeur ! C’est en des termes presque identiques qu’il exigeait de la France une repentance totale si elle souhaitait nouer avec l’Algérie des liens véritables.
Comment pouvait-il ne pas interpréter pareille coïncidence comme un appel à l’aide de Thémis et de Clio conjointement sollicitées dans ce qui devenait une affaire d’État ? Et c’est ainsi que, n’écoutant que son sens civique, il décida de mettre le cap sur la Repentance. Dès lors il se fraya un passage à travers une jungle d’idées reçues et de présupposés, évita les pièges tendus par les fondrières creusées par le temps mauvais, se joua des fausses balises allumées par les naufrageurs de l’Histoire, rectifia ces erreurs de parallaxe imperceptibles et répétées qui vous écartent dangereusement du droit chemin… Sa laborieuse pérégrination achevée, il peut aujourd’hui affirmer que les voies de la repentance sont vraiment incertaines à défaut d’être impénétrables. Il a reconstitué pour vous son parcours. N’hésitez pas à l’emprunter.
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