Description
200 ans de haine anticatholique
Dans l’imaginaire populaire, le Mexique est perçu – à juste titre – comme un pays profondément catholique : la Vierge de Guadalupe, apparue en 1531 à un jeune Indien, Juan de Diego, la Constitution d’Apatzigan qui, en 1814, proclama le catholicisme comme seule religion mexicaine, le pays consacré au Cœur Sacré de Jésus et le proclamant Roi du Mexique le 6 janvier 1914 , etc.
Mais il y a aussi un « autre » Mexique. Sanglant. Farouchement anticatho-lique. Le massacre des Cristeros est un exemple de cette haine. Mais les Cristeros eurent des prédécesseurs, à commencer par les Religionarios qui se soulevèrent en 1874 au cri de « Vive la religion ! Mort au mauvais gouvernement ! »
C’est cette histoire tragique, souvent absente des guides touristiques, que raconte ce petit livre de mémoire. L’histoire d’un peuple catholique confronté à une Révolution qui, pendant plus de deux cents ans, a persécuté les croyants. L’histoire, aussi d’une résistance pour défendre – au prix du martyre – la seule vraie religion.
« Alain Sanders Magistralement exposée par le film de Dean Wright, l’épopée des Cristeros a suscité de nombreuses interrogations, la plus cruciale étant celle de l’origine de la persécution. Pour tenter d’y répondre, Alain Sanders se glisse dans les coulisses de l’histoire mexicaine et montre comment un mécanisme idéologique et politique enclenché en 1821, date de l’indépendance, aboutit aux lois anticléricales de Plutarco Elias Colles en 1926. Alliances stratégiques et trahisons des héros de la révolution mexicaine, jeu de dupes dans lequel Maximilien d’Autriche est le pion utile d’une franc-maçonnerie alliée aux Etats-Unis, enjeux économiques et credo antireligieux des élites libérales, tels sont les multiples éléments convergents de cette étude rapide mais percutante. Qui offre, au passage, un bel hommage aux héros français tombés à Camerone, et au père Miguel Pro, martyr » (I.S., Le Figaro Histoire).