Description
On dit que le métier de mercenaire est, après l’espionnage et la prostitution, le plus vieux métier du monde. Avec un grand ancêtre : Xénophon et ses dix mille Grecs qui se mirent au service de Cyrus le Jeune, fils du roi des Perses, et en bisbille avec son frère Ataxerxès II.
L’histoire a retenu les sur-noms de ces soldats de fortune? – et le plus souvent d’infortune – qui, tout au long des siècles ont guerroyé sous tous les cieux : Frondeurs, Routiers, Grandes Compagnies, Lans-quenets, Condottieri, Affreux, etc.
La définition courante du mot « mercenaire » est : « Un homme qui se bat pour de l’argent dans une cause qui ne le concerne pas. » C’est très réducteur. D’abord parce que ces hommes se sont souvent battus pour des prunes. Mais (presque) toujours pour l’hon-neur. Et (presque) toujours pour leurs convictions.
C’est ce que raconte ce livre. Avec le souci fraternel de rendre hommage à ces « Oies sauvages » libres et indomptées !
Sanders nous fait rencontrer des figures connues de cet ordre militaire : Jean Schramme, l’Africain blanc, Bob Denard, Rolf Steiner, « Captain » Armand, au Congo, au Biafra. Jean-Pierre, alias Chacal Vende avec les Contras, les maquis anticommunistes, au Nicaragua. Lance Motley en Birmanie avec les Karens. Et tant d’autres, oubliés de l’histoire mais qui ont su « mettre leur peau au bout de leurs idées » et dont beaucoup sont tombés sous les balles de ceux qu’ils combattaient et qui ont rejoint les « oies sauvages » au terme d’une vie pleinement remplie.
« On les appelle des mercenaires ou des soldats de fortune. De l’Antiquité à la Révolution, ils furent aussi des “frondeurs”, des “routiers”, des “condottieri”, des “affreux” ou des “lansquenets”. Journaliste et écrivain, Alain Sanders a parfois troqué sa plume contre un fusil, et quand il raconte quelques faits de ces soldats pas comme les autres, les souvenirs se mêlent aux portraits, et la géographie des combats se déroule de l’Afrique à la Croatie, sans oublier le Honduras. On définit généralement le mercenaire comme un soldat qui se bat pour de l’argent. Trop simple, rétorque Sanders. Souvent, ils furent plutôt des soldats d’infortune et se battirent (presque) toujours pour l’honneur et des convictions. De fait, beaucoup luttèrent, après les guerres coloniales, contre le communisme et ses alliés. Peu appréciés, mais souvent utiles aux politiques de l’ombre, ils renaissent ici, le temps d’un livre mené tambour battant » (PM, Le Figaro Histoire).
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