Nos contemporains ont une vision très particulière du IIIe Reich et de la IIe Guerre mondiale. Adolf Hitler est quasi-constamment présenté comme un furieux, à la gestualité bizarre, vociférant ses discours et contemplant les êtres et les choses avec un regard de haine ou de mépris. Continuer la lecture de Le Führer et son image (1889-1939)
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volume 2 : Du nouvel avant-guerre au culte de la Shoah (1938-…)
À la fin de 1937, l’échec de l’émigration volontaire des Juifs est patent : moins d’un quart des Juifs du Reich sont partis et plus de trente mille émigrants, se trouvant plus mal ailleurs, sont même revenus en Allemagne. La solidarité des Juifs de la planète est parfaite dans le lamento et les imprécations, beaucoup moins performante dans l’accueil des congénères.
Un crime sexuel maquillé en crime politique provoque une considérable aggravation des conditions de vie des Juifs du Reich, en plus du pogrom le plus célèbre du XXe siècle : la « Nuit de cristal ». L’émigration en est à peine stimulée. Les associations juives des USA poussent à la guerre contre le Reich, de même que les affairistes britanniques et quelques agités en France. Leur germanophobie haineuse ne s’embarrasse guère d’une pensée pour les Juifs restés dans le Reich : on ose donc supposer que l’Holocauste n’était pas aussi prévisible que certains l’ont prétendu ensuite.
Durant cette guerre, les Alliés se refusent à toute mesure d’échange entre les Juifs d’Europe occidentale et des prisonniers de guerre allemands ou même de simples marchandises. Ils se contentent de menacer de châtiments les décideurs et acteurs de l’extermination des Juifs, dont ils ont connaissance l’été de 1942.
Les estimations chiffrées de cette extermination partielle tiennent trop souvent du sondage d’opinions, voire dans certains cas, du poker-menteur. On a collationné les études les moins surréalistes, après avoir présenté les étapes de la prise de décision par Adolf Hitler et passé en revue les méthodes utilisées, sources de tant d’études contradictoires.
Le livre se termine par l’historique des légitimes restitutions & indemnisations des véritables victimes, et par l’évocation du culte de la Shoah, pilier de l’État d’Israël, mais aussi fondement des « réparations », devenues une source inépuisable de revenus pour des particuliers et des associations jamais repus. Depuis 1953, bien plus de 3 millions de Juifs ont adressé aux gouvernements allemands successifs des demandes pécuniaires. Puis vinrent le tour d’autres pays, telles la France et la Suisse, sans oublier les très nombreuses sociétés publiques et privées soumises à de très fortes pressions. 70 ans après la fin de la guerre, les rentiers de la Shoah sont plus actifs que jamais.
Le docteur Bernard Plouvier, médecin honoraire des hôpitaux, a été interne des hôpitaux puis chef de clinique au CHU de Lille, élu membre de l’Académie des Sciences de New York en mai 1980. De 1979 à 2009, il a été chef de service hospitalier, spécialisé en Médecine interne, puis a été pneumologue des hôpitaux de 2009 à 2011. Il est l’auteur de nombreux ouvrages historiques et d’essais politiques.
volume 1 : De l’opulence à la tragédie (1873-1938)
Au début des années 30, pour quelques observateurs avisés de la communauté juive d’Allemagne, leurs frères de race étaient « trop » pour leur « petit nombre », jouant dangereusement avec le feu depuis 1918 en s’investissant massivement dans l’agitation bolchevique, en sapant les valeurs morales, intellectuelles et artistiques honorées Outre-Rhin depuis deux siècles, et en dominant de façon trop voyante divers secteurs de la vie politique, économique, sociale et à prétentions culturelles du Reich de Weimar. La propagande antijuive (très improprement dénommée « antisémite ») avait beau jeu de dénoncer l’influence disproportionnée des Juifs – une influence en quelque sorte antidémocratique, puisque la démocratie est la loi du nombre – et son côté pernicieux.
L’été de 1932, le NSDAP d’Adolf Hitler devenait le premier parti du Reich, totalisant à lui seul plus de voix que les deux partis suivants, le socialiste et le communiste. Il était évident pour tout observateur impartial que les nazis parviendraient très rapidement au Pouvoir et de façon tout à fait démocratique. Tout le monde savait, en Allemagne et à l’étranger, que le NSDAP était le mouvement des adorateurs du Volk germanique (Volk signifiant à la fois nation et race), intimement persuadés que le XXe siècle serait celui du triomphe de ce Volk. Pour le Führer, ce triomphe s’inscrivait dans le cadre d’une planification par la « divine providence ». Deux peuples ont donc coexisté dans les frontières du Reich, à compter du 30 janvier 1933, se prétendant « élus de dieu » pour dominer, sinon le monde, du moins l’Europe pour les nazis.
Dans l’imaginaire collectif, créé puis entretenu par une vaste littérature holocaustique, le sort des Juifs dans le IIIe Reich fut d’emblée une histoire de persécutions sanglantes, de pillages et d’enfermement, dans le cadre d’une politique d’extermination programmée. Les choses se sont passées de façon quelque peu différente, du moins de 1933 à 1941, pour les Juifs d’Allemagne, puis des territoires progressivement inclus dans le Grossdeutsches Reich. Par la suite, effectivement, le sort des Juifs devint réellement tragique et digne de pitié. Si, très vivement encouragés par les autorités du IIIe Reich, environ 250 000 Juifs quittèrent le Reich, du printemps de 1933 à l’été de 1939, ce chiffre ne correspondait qu’à un peu plus du quart des Juifs du pays dans ses frontières de 1933. En outre, 35 000 des 129 000 émigrés du Reich de 1933 à 1937, y sont revenus de 1935 à l’été de 1938, et il est utile de déterminer les raisons de ce retour, très rarement indiqué par les auteurs conventionnels.
Le docteur Bernard Plouvier, médecin honoraire des hôpitaux, a été interne des hôpitaux puis chef de clinique au CHU de Lille, élu membre de l’Académie des Sciences de New York en mai 1980. De 1979 à 2009, il a été chef de service hospitalier, spécialisé en Médecine interne, puis a été pneumologue des hôpitaux de 2009 à 2011. Il est l’auteur de nombreux ouvrages historiques et d’essais politiques.
ou l’histoire de celles et ceux qui se sont illustrés ou déshonorés de 1787 à 1804…
Si l’on ne peut guère affirmer raisonnablement que la Révolution des années 1789 et suivantes fut l’épisode le plus noble et le plus grandiose de l’histoire de la France, il est nécessaire de comprendre qu’elle ne fut originale ni dans ses principes, ni dans ses méthodes, contrairement à ce que prétendent des auteurs chauvins ou masochistes. Les révolutionnaires français n’ont pas plus créé la mythologie des Droits de l’Homme qu’ils ne furent les pires criminels de l’humanité : un peu, voire beaucoup, de modestie s’impose.
Il est évident qu’à la fin des années 1780 – depuis plusieurs décennies, en fait – le régime monarchique était obsolète en beaucoup de ses institutions et usages, mal adapté aux progrès techniques qui s’accumulaient. Il est non moins évident qu’une série de réformes judicieuses eût été infiniment plus efficace et moins coûteuse que le furent les cinq épisodes de la Révolution : la fronde des Notables, en 1787-88 ; les savantes combinaisons des élus du peuple, de 1789 à 1791 ; la subversion des idéalistes et des opportunistes ambitieux, des années 1792-94, ayant réussi à « colérer » le peuple – lui-même composé de quelques idéalistes, d’à peu près autant de fous furieux, et d’une majorité de médiocres désireux de s’offrir quelques instants d’agitation dans le cours d’une vie morne – pour « créer un monde nouveau » ou se faire une situation rémunératrice de professionnel de la politique ; la période de consolidation dans le Pouvoir d’une mafia « d’élus perpétuels », de 1795 à 1799, en quoi se résume le Directoire ; enfin, l’époque de la reconstruction, dirigée par un authentique génie, civil et militaire, le plus grand parmi les « despotes éclairés ».
Enfin, il ne faudrait pas oublier que, de 1792 à 1815, la nation française s’est offert l’une des plus fabuleuses épopées guerrières de tous les temps… qu’aucun homme d’action ne peut renier et qu’aucun « libéral » ne peut tolérer ! De 1787 à 1804 (et plus tard, pour ceux qui avaient survécu à la « Terreur »), se sont agités, illustrés ou déshonorés, quantité de personnages de premier et de second plans, ainsi que les inévitables troisièmes couteaux, les hommes de main… les personnes honorables n’ont pas toujours été récompensées et les personnages immondes ont parfois fini leurs jours riches et comblés de titres et de colifichets. Ainsi va le monde, il serait sot de s’en offusquer.
L’auteur a dressé un tableau de ces hommes (et de quelques femmes), aussi éloigné de la chanson de geste que de la condamnation sans appel.
Le docteur Bernard Plouvier, médecin honoraire des hôpitaux, a été interne des hôpitaux puis chef de clinique au CHU de Lille, élu membre de l’Académie des Sciences de New York en mai 1980. De 1979 à 2009, il a été chef de service hospitalier, spécialisé en Médecine interne, puis a été pneumologue des hôpitaux de 2009 à 2011. Il est l’auteur de nombreux ouvrages historiques et d’essais politiques.
C’est une partie de l’œuvre de Jean Mabire – en 9 volumes parus à ce jour – d’une tout autre ampleur que ses récits de guerre, sa quête incessante de l’Ultima Thulé ou ses aspirations régionalistes (il fut co-fondateur de l’Union pour la Région Normande qui donnera naissance en 1971 au Mouvement normand). Les sectaires lui reprocheront d’avoir osé parler de tel auteur, « inverti » notoire, qui n’a donc pas sa place dans la littérature ! De tel autre, communiste, et donc complice du diable ! De tel autre enfin, qui était du camp des vaincus de 1945 et n’a de ce fait plus même droit au qualificatif d’écrivain ! Continuer la lecture de Que lire ? volume 9
Le 17 octobre 2012, la France par la voix du président de la République reconnaissait officiellement la « répression sanglante » de la manifestation organisée, 51 ans auparavant, par le Front de Libération nationale algérien (FLN) sur le pavé parisien. Si le savoir historique a indéniablement progressé, les buts réels de la fédération de France du FLN dans le déclenchement des manifestations d’octobre 1961 n’ont aucune visibilité, parce que le travail des historiens est parasité par le débat politique et émotionnel autour de ce drame.
L’inacceptable, bien que légitime, étouffement de l’événement par les pouvoirs publics a engendré un mouvement citoyen multiforme pour une reconnaissance des faits à sens unique. Si la manifestation du 17 octobre 1961 était pacifique sur la forme, elle ne l’était pas sur le fond. Il s’agissait d’une action de guerre subversive visant à provoquer la mort d’innocents sous les coups de la police.
Le long silence de l’ État français autour de la guerre d’Algérie en France a provoqué une focalisation de la recherche et de l’intérêt des citoyens sur le « régime de terreur » des pouvoirs publics et les « violences policières ». Une question pourtant essentielle demeure : les responsabilités du FLN, une organisation pré-étatique autoproclamée, un parti aux visées totalitaires et portant en germes la nature dictatoriale du gouvernement algérien contemporain. Ce livre rétablit la vérité sur ces événements et pointe du doigt, ceux qui, depuis l’orée des années 1990, manipulent l’histoire à des fins partisanes, en prenant pour exemple les manœuvres de désinformation autour la force de police auxiliaire (FPA).
Des manipulateurs de symboles empêchent les citoyens de comprendre totalement et sereinement les faits ; ils parasitent le processus psychologique (et politique) du bilan objectif de notre histoire coloniale dépeinte comme un épisode honteux. Il est impossible d’accepter que nos concitoyens puisse traverser une phase de doute mondialisé la tête basse… C’est la l’enjeu de la seconde bataille de Paris qui n’est rien d’autre qu’une des facettes de la guerre des mémoires. Ce livre est une démonstration des limites de l’historiographie du temps présent.
« La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non à ceux qui prétendent la détenir » (Nicolas de Condorcet).
Rémy Valat est né en 1971 dans le département de l’Aveyron. Historien et archiviste de formation, l’auteur s’est spécialisé en histoire moderne, militaire et religieuse. Devenu fonctionnaire à la préfecture de police en 1997, il a été en charge du classement des archives de la guerre d’Algérie en région parisienne, et en particulier des fonds du préfet de police Maurice Papon. Démissionnaire de l’administration depuis 2010, Rémy Valat s’est expatrié au Japon, où il travaille dans les métiers de l’agriculture et de l’environnement, pratique les arts martiaux traditionnels et enseigne notamment le kenjutsu (Kashima shinden jikishinkageryû, lignée Yamada Jirôkichi–Ômori Sôgen). L’auteur est un contributeur du site d’information indépendant Métamag et a signé plusieurs ouvrages et articles en relation avec le terrorisme algérien entre 1956-1962, la force de police auxiliaire (unité antiterroriste commandée par le lieutenant-colonel Raymond Montaner entre 1959 et 1967), la Commune de Paris (1871), le mésolithique japonais (période Jômon) et l’histoire du Japon.
Du même auteur
Les calots bleus et la bataille de Paris. Une force de police auxiliaire pendant la guerre d’Algérie (1959-1962), Michalon, 2007. Guide des sources du mouvement communaliste et de la Commune de Paris (1864-1880), La Documentation Française, 2007 (en qualité de membre du comité scientifique et comme principal rédacteur). Les mythes d’argile. La culture spirituelle du Japon mésolithique, préface de Pierre Vial, L’Æncre, 2014. La Commune de Paris. De l’effervescence patriotique à la Semaine sanglante, Dualpha, 2014 (avec Michel Sauve). 1961. L’étrange victoire. FLN, terrorisme et instrumentalisation mémorielle, préface du lieutenant-colonel Raymond Montaner, Dualpha, 2014. Le Kendô de Maître Obi-Wan. Jedis et samouraïs : orientalisme, médiévalismes et arts martiaux, préface de Philippe Randa, Dualpha, 2017.
Avant qu’elles ne deviennent alliées, entre l’Italie fasciste et l’Allemagne national-socialiste se dressent non seulement la barrière des Alpes, mais aussi la frontière de la conception du monde : pour les Allemands, la race est tout ; ce qui compte, c’est le sang. Pour les Italiens, c’est l’État, l’Empire. Continuer la lecture de L’Internationale fasciste 1934-1939
Jean Mabire fut un journaliste et un écrivain, mais aussi un soldat et un militant. En 1995, Francis Bergeron a réalisé une interview fleuve de l’auteur de la fameuse trilogie sur l’histoire des SS français, auteur également de livres cultes pour toute une génération : Commando de chasse, Drieu parmi nous, Les Paras perdus. Le texte de cette rencontre était resté inédit pendant près de 20 ans.
Pourtant cet entretien constitue l’amorce passionnante d’une autobiographie, un retour en arrière, qui éclaire toute l’œuvre de celui que Didier Patte, président du Mouvement normand, et beaucoup de ses amis appelaient affectueusement Mait’Jean ; il nous aide à comprendre ce que celui-ci nous a apporté. C’est le « chantre de tous les braves », comme l’explique l’historien Éric Lefèvre, et coauteur de certains de ses livres.
« Il voulait célébrer la grande aventure, les prouesses guerrières, sous n’importe quel drapeau. »
Jean Mabire est aussi le chantre des aventures maritimes. Et, sur les pas de La Varende, un passionné de sa Normandie.
« Nous ne changerons pas le monde, il ne faut pas se faire d’illusion, mais le monde ne nous changera pas. »
Auteur de plus d’une centaine de livres, dont certains eurent un énorme succès de vente, et de milliers d’articles, préfaces et participations à des ouvrages collectifs, Jean Mabire restera enfin comme l’une des figures majeures du politiquement incorrect des années 60 à l’an 2000.
Ses essais et ses ouvrages d’histoire contemporaine sont d’ores et déjà recherchés, collectionnés, réédités, gages de la pérennité d’une vision historique, de l’influence de celui qui fut et restera un conteur et un transmetteur de premier plan, mais aussi et peut-être d’abord un maître à vivre.
DRH dans un groupe international de premier plan jusqu’en 2018, Francis Bergeron a été un des pilliers du quotidien Présent (puis du site Nouveau Présent). Il est l’auteur de plusieurs dizaines d’ouvrages : biographies, essais historiques ou politiques, ouvrages pour bibliophiles et collectionneurs, ainsi que de la série à succès de livres pour enfants du Clan des Bordesoule. Il préside l’Association rétaise des amis d’Henri Béraud, qui a édité plus de 50 publications, dont des Cahiers Henri Béraud (deux à trois par an), et qui a souvent rendu hommage à l’écrivain sur l’île de Ré (promenade-conférence et dépôt de gerbe sur sa tombe) ; il est également vice-président de l’institut Emmanuel Ratier, destiné à la préservation d’archives de documents littéraire, historiques et politiques (livres, journaux, brochures, tracts, affiches, etc.).