La Brigade Frankreich

La tragique aventure des SS français !

Été 1943. Au moment où les forces du Reich reculent sur tous les fronts, la Waffen SS, jusqu’ici réservée aux seuls volontaires germaniques, ouvre ses rangs aux Français. Dans un geste de défi, quelques centaines de garçons acceptent de servir sous l’insigne à tête de mort des troupes de choc nazies. Ils formeront la brigade d’assaut SS n°7, appelée Frankreich.

Deux ans ont été nécessaires à Jean Mabire pour retrouver les survivants de cette tragique aventure. Ancien officier en Algérie – où il dit avoir appris que seuls des guerriers peuvent juger des soldats –, il donne la première vision objective d’une page d’histoire qui jusqu’à présent n’a inspiré que des romans passionnés ou des témoignages engagés. Quelles raisons pouvaient bien pousser, en 1943, de jeunes Français à croire dans le rêve fou de l’Europe hitlérienne ? Par quels procédés parvenait-on à transformer ces adolescents en une impitoyable troupe d’assaut? Quels étaient les combats désespérés qui attendaient ces soldats perdus sur un front de l’Est où ils n’arriveront qu’en pleine débâcle allemande, au moment où l’Armée rouge déferle sur l’Europe centrale?

S’appuyant sur une documentation d’une rigueur exceptionnelle, maniant avec maîtrise une écriture particulièrement brillante, se méfiant du romantisme guerrier ou des parti pris politiques, mobilisant sa propre expérience d’officier de commando, Jean Mabire donne de la guerre des SS français à l’Est une image hallucinante.

Normand et Européen tout ensem­ble, Jean Mabire (1927-2006) est l’auteur d’une centaines de livres, dont de nombreux récits historiques sur la Nor­mandie, la IIe Guerre mondiale, les re­ligions nordi­ques et la littérature…

 

Du même auteur

Aux éditions Déterna

Les SS au poing-de-fer
Panzers marsch !
La brigade Frankreich
La Division Wiking
La panzerdivision SS Wiking
La Division « Tête de mort » (Totenkopf)
Stalingrad
La division Charlemagne
Mourir pour Berlin
Mourir pour Dantzig
La Waffen SS, (signé Henri Landemer)
Les jeunes fauves du Führer
La panzerdivision SS Wiking
Les Panzers de la Garde noire

Aux éditions Dualpha

Que lire ? Portraits d’écrivains, 9 volumes parus
L’Internationale fasciste 1934-1939
La Torche et le Glaive
Rêve d’Europe

Aux éditions L’Æncre

Du bûcher à la guillotinepréface de Philippe Randa

Aux éditions Dutan

L’aquarium aux nouvellespréface de Philippe Randa

Réchauffement climatique : ces milliards d’hommes en trop !

Préface de Brigitte Bardot.

Jean-Claude et Jean-Michel Hermans sont des jumeaux homozygotes… Leurs expériences personnelles leur ayant permis d’observer les drames et les souffrances engendrés par l’explosion des naissances, ils ont tous les deux écrit sur la démographie, sans savoir que l’autre en faisait autant : phénomène classique chez les jumeaux homozygotes.

Tous deux ont pris conscience que le problème numéro 1 pour la planète et l’humanité, c’est la démographie. Tout découle de ça, et curieusement, c’est totalement occulté et le sujet est tabou.

Nous venons d’avoir la COP 21 et dans cette grande réunion mondiale sur le réchauffement climatique, pas un mot sur la démographie. Comment expliquer un tel aveuglement ? Certains vont aux Philippines pour parler du réchauffement climatique sans dire un mot sur la démographie, alors que ce pays est victime d’une surpopulation débordante. Espérons que ce petit livre aidera à prendre conscience du problème, et que les humains parviendront à maîtriser les naissances afin de préserver l’avenir de l’humanité.

Il a été décidé avec l’éditeur de rajouter le texte de Thomas Malthus, le premier à préconiser une régulation des naissances, à l’époque pour lutter contre la pauvreté. Le texte de Malthus est un plaidoyer contre la misère et pour la charité chrétienne. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de lutter uniquement contre la pauvreté, mais contre la destruction des espèces, des biotopes naturels, et du réchauffement climatique qui résulte de la surpopulation de la planète.

Les auteurs et l’éditeur ont été tout particulièrement sensibles à la préface de Madame Brigitte Bardot, qu’ils remercient chaleureusement et qui confirme l’importance, s’il était besoin, du sujet abordé.

 

Autre ouvrage de Jean-Michel Hermans :

Surpopulation : l’alerte mondialePréface de Philippe Randa, Dualpha, 2019

Panzers marsch !

Sepp Dietrich, le dernier lansquenet

À la fin de la IIe Guerre mondiale, un général de 53 ans commande la 6e armée blindée allemande. Il ne porte ni particule ni monocle, n’est pas prussien, mais souabe, et n’est sorti d’aucune école militaire : c’est sur le terrain qu’il a gagné tous ses grades et toutes ses décorations. Sepp Dietrich est alors SS Oberstgruppenführer, ce qui correspond à général d’armée dans la Wehrmacht : il est titulaire de la croix de chevalier de la croix de fer à feuilles de chênes, glaives et brillants, dont il n’y a eu que 27 titulaires, vivants ou morts. Ce grand spécialiste de la guerre des blindés avait auparavant servi, durant la Ire Guerre mondiale, comme sous-officier dans la première unité de « Panzersturmwagen », engagée en 1918 sur le front de France.

Rentré vaincu en Bavière, il participe à l’aventure des corps francs. Dans les rangs du Freikorps « Oberland », il combattra en Haute-Silésie contre les Polonais. Après la guerre, il exerce tous les métiers : policier, employé de bureau, douanier, garde du corps. Il participe au putsch national-socialiste de 1923 et rejoint à la fin des années 1920 l’Ordre noir SS qui se veut, au sein de la SA, une unité d’élite de « soldats politiques ». Quand Adolf Hitler est nommé chancelier du Reich par le maréchal Hindenburg, l’ancien adjudant Dietrich commande sa garde du corps : la Leibstandarte SS Adolf Hitler.

Régiment, puis brigade, puis division, puis corps d’armée, cette unité spéciale combat sur tous les fronts : en Pologne, Hollande, France, Grèce et Ukraine. Sepp Dietrich obtient qu’elle intègre dans ses rangs un régiment blindé pour constituer une Panzerdivision. L’ancien sous-officier de char d’assaut mène alors ses panzers au feu en Russie, en Normandie, dans les Ardennes et en Hongrie.

Considéré par ses pairs comme un lansquenet des temps modernes pour sa détermination au combat, il passera après 1945 dix années en prison. Il meurt en 1966.

Normand et Européen tout ensem­ble, Jean Mabire (1927-2006) est l’auteur d’une centaines de livres, dont de nombreux récits historiques sur la Nor­mandie, la IIe Guerre mondiale, les re­ligions nordi­ques et la littérature…

Du même auteur

Aux éditions Déterna

Les SS au poing-de-fer
Panzers marsch !
La brigade Frankreich
La Division Wiking
La panzerdivision SS Wiking
La Division « Tête de mort » (Totenkopf)
Stalingrad
La division Charlemagne
Mourir pour Berlin
Mourir pour Dantzig
La Waffen SS, (signé Henri Landemer)
Les jeunes fauves du Führer
La panzerdivision SS Wiking
Les Panzers de la Garde noire

Aux éditions Dualpha

Que lire ? Portraits d’écrivains, 9 volumes parus
L’Internationale fasciste 1934-1939
La Torche et le Glaive
Rêve d’Europe

Aux éditions L’Æncre

Du bûcher à la guillotinepréface de Philippe Randa

Aux éditions Dutan

L’aquarium aux nouvellespréface de Philippe Randa

Le Manuscrit inachevé

L’acquisition en 2013 d’un énigmatique : « Manuscrit autographe d’un dictionnaire, lexique maçonnique anonyme rédigé vers 1855 de 93 pages in-8 (13x19cm), au verso de papier comptable de La Revue de Paris de Laurent Pichat et Maxime Du Camp.

Débutant à la lettre A (Abaddon, le Destructeur), et s’arrêtant à la lettre O (Ouvrier). En bas des pages 10, 30, et 79 se trouve un questionnaire imprimé sous forme de dialogue sur les principes de la Franc-Maçonnerie », qui permettra au lecteur de plonger au cœur d’une franc-maçonnerie en pleine mutation (1850-1880). Portée par une pensée progressiste, animée par des libres-penseurs rationalistes du Grand Orient, engendrant le rejet de la référence au Grand Architecte de l’Univers, la suppression de l’affirmation dogmatique de « l’existence de Dieu et de l’immortalité de l’âme » (en 1877).

Si la lecture du manuscrit renferme une perception de l’initiation, et même au-delà, une philosophie politique et sociétale, elle permet aussi de restituer une époque, développée depuis les idées d’Auguste Comte, s’articulant autour des textes d’Émile Littré et de Pierre-Joseph Proudhon.

Ce glossaire maçonnique qui tient du manifeste contre les hauts grades et la grande maîtrise, se rapproche des futurs statuts de la Grande Loge Symbolique Écossaise (1880). Derrière les prises de position, c’est toute l’évolution sociale d’une France en gestation (IIe République, Second Empire, IIIe République) qui s’esquisse en filigrane : abolition de l’esclavage, place de la femme, enseignement libre, laïcité, pluralisme politique, socialisme, idées libérales, aide aux défavorisés…

La rédaction de ce « dictionnaire inachevé » correspond à l’avènement d’une France républicaine. Au regard de tous ces changements et bouleversements sociétaux, la maçonnerie égalitaire développée au fil des pages du manuscrit, s’exprime donc sans aucune retenue, s’appuyant sur les caractères universalistes et fraternels de la maçonnerie bleue, même si cette volonté ne traduit pas toute la réalité d’un système beaucoup plus complexe.

Un ensemble, résumé dans les propos de l’orateur Grégoire Wyrouboff, lors du convent du Grand Orient de 1876 : « Fraternité et Tolérance, Voilà notre religion ! Nous n’en avons pas besoin d’autre parce que toutes les religions et toutes les philosophies disparaissent à l’état d’infiniment petit, devant ces moteurs universels du Progrès humain. »

Richard Raczynski, passionné par la grande Aventure des sciences humaines, est l’auteur aux éditions Dualpha d’une trentaine de livres traversés par les souffles du mystère et de la découverte.

Du même auteur
chez le même éditeur

Guide du Paris initiatiquepréface de Dominique de Lagaye
En quête maçonnique, 2e éd.
Un dictionnaire du Martinisme (essai sur)préface de Michel Gaudart de Soulages, 2e éd.
Un Tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes
Deuxième Tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes
Troisième Tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes
Paris, Capitale de l’Art Magique
Énigmes et Mystères Historiques. Entre mythe et réalité
Le Manuscrit inachevé
Biblio Magica. Recueil de notices développé depuis un cahier du professeur Magicus (Adolphe Blind)
La Peur spectacle
Traité de l’insolitepréface de Philippe Randa
Montségur, centre d’un imaginaire cathare
Les Maîtres Invisibles
Bibliographie de l’occultisme
Anthologie de l’Ésotérisme modernepréface de Jean-Claude Jézéquel, 2e éd.
La Fraternité des polaires
L’énigme Jean Marquès-Rivière
SATOR. Essai sur un carré fascinant
L’affaire William Morgan
Le défi de l’Intelligence Artificielle
Agarttha. En des vies souterraines
Mystérieuses sphères du Costa Rica
La simulation informatique

en collaboration
chez le même éditeur

Actes du Symposium de Memphis-Misraïm. L’Aventure spirituelle, aperçu historique du rite de Memphis-Misraïm, 30 mai 2009.

Pour suivre l’actualité de l’auteur :

refletsdupasse.blogspot.com

Aux sources du national-populisme : Maurice Barrès et Georges Sorel

Le discrédit de nos société et organisations politiques issue de la philosophie des lumières ne procède pas d’une génération spontanée.

Au tournant du XXe siècle, Maurice Barrès et Georges Sorel ont travaillé à édifier une autre modernité contre le cursus des lumières « franco-kantiennes » ; s’opposant au monde moderne, ils ont constitué une argumentation novatrice qui trouve sa force dans la cohérence interne de leurs principes. Continuer la lecture de Aux sources du national-populisme : Maurice Barrès et Georges Sorel

La Peur spectacle

Notices sur les différentes expressions
de la peur dans le divertissement

En abordant différents sujets dans mes précédents ouvrages (ésotérisme, mythologie, légendes, magie, prestidigitation, bibliophilie), l’auteur a capté régulièrement au fil de ses recherches, comme un écho lointain : celui d’une étrange fascination intime et collective pour la peur, depuis les légendes horrifiques et fantasmées, jusqu’aux faits-divers « sublimés » les plus sanguinaires. Continuer la lecture de La Peur spectacle

Martin Heidegger philosophe incorrect

« Rien n’est sans pourquoi »
(Le principe de raison)

Martin Heidegger ou l’introduction d’un socialisme national (de mode barrésien) dans la philosophie : nul ne songe à contester l’apport fondamental de Martin Heidegger dans le champ de la philosophe, s’inscrivant dans la lignée de la révolution conservatrice.

Dans son séminaire de l’hiver 1933-1934, il identifie le peuple à la communauté de destin, avec pour objectif la formation d’une nouvelle noblesse organique, exaltant l’éros du peuple pour la défense de la tradition.

Or, contrairement à ce que certains ont pu écrire, loin de s’atténuer après 1935, la dimension révolutionnaire de Heidegger se radicalise. Après la défaite du IIIe Reich national-socialiste, avec qui il ne partage pas le réductionnisme biologique, il aura le courage de ne jamais se renier malgré la dictature larvé du politiquement correct. Sans jamais dissocier la réflexion de l’investigation, ce livre montre la constance de Martin Heidegger, cet homme dont l’œuvre mérite admiration et respect.

En participant à la révolution conservatrice, en se posant comme guide spirituel, il n’a fait qu’enrichir la philosophie, la libérer des contraintes du monde moderne. Faire connaitre cette démarche, est donc une tâche urgente de libération.

 

Prenant conscience de sa vocation de travailleur social, le futur pasteur des pauvres découvre l’étendue de la misère, en tant qu’éducateur à l’Armée du Salut à Paris. Croyant, de culture protestante, il devient pasteur, après un stage pastoral et une ordination au Saint Ministère. En 2005, le Pasteur Blanchard portera sur les fonts baptismaux l’Action sociale populaire (ASP).

Du même auteur
Aux éditions Dualpha

Martin Heidegger, philosophe incorrect, 2e éd.
Aux sources du national-populisme : Maurice Barrès et Georges Sorrel, 2e éd.
Mythes et races. Précis de sociologie identitaire, préface de Philippe Gautier, 2e éd.
L’Alternative holiste ou la grande révolte antimoderne, préface de Patrick Gofman
Vilfredo Pareto, génie et visionnaire, préface de Georges Feltin-Tracol

Aux éditions de l’Atelier Fol’fer

La faim justifie les moyens, préface de Philippe Randa, 2e éd.

La division Charlemagne

Les combats des SS français en Poméranie

À l’automne 1944, les Alliés sont arrivés aux frontières du Reich, dont la défaite s’avère de jour en jour plus inéluctable. Pourtant, au camp de Wildflecken, près de Fulda, dans la Rhôn, plus de sept mille Français endossent l’uniforme allemand et prêtent serment à Adolf Hitler, d’être « fidèles et braves jusqu’à la mort ».

Venus de la Légion des Volontaires français contre le bolchevisme, de la Brigade d’assaut SS n° 7 Frankreich, ils sont, sur l’ordre personnel de Heinrich Himmler, regroupés dans une seule unité française, la 33e Waffen-Grenadier-Division der SS Charlemagne. En trois mois, ces hommes aux origines, aux mobiles et aux caractères les plus divers, sont entraînés au combat selon les méthodes impitoyables de la SS. À la mi-février 1945, ils sont lancés sur le front de Poméranie, que les Russes viennent de crever dans une ruée irrésistible, de la Vistule à l’Oder.

La division Charlemagne sera engagée au point le plus exposé, sans appui, sans équipement, sans matériel, sans réserves. Le premier combat se soldera par cinq cents morts et mille disparus en un seul engagement.

Reformés à Neustettin et dirigés sur Belgard, les SS français participeront aux combats désespérés pour Körlin et pour Kolberg. La division Charlemagne, ayant à sa tête le général Puaud, sera presque entièrement anéantie le 5 mars 1945 dans la plaine de Belgard. Seul, un bataillon de marche réussira à franchir les lignes russes et à rejoindre Swinemünde sur la mer Baltique. Des sept mille hommes de la division Charlemagne, il ne reste, au 21 mars 1945, que sept cents combattants.

Neuf sur dix des hommes qui avaient rejoint ses rangs à Wildflecken sont morts, blessés ou prisonniers. Les survivants mourront à Berlin, dans la dernière semaine de la bataille pour la capitale.

Normand et Européen tout ensem­ble, Jean Mabire (1927-2006) est l’auteur d’une centaines de livres, dont de nombreux récits historiques sur la Nor­mandie, la IIe Guerre mondiale, les re­ligions nordi­ques et la littérature…

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Aux éditions Déterna

Les SS au poing-de-fer
Panzers marsch !
La brigade Frankreich
La Division Wiking
La panzerdivision SS Wiking
La Division « Tête de mort » (Totenkopf)
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La division Charlemagne
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Mourir pour Dantzig
La Waffen SS, (signé Henri Landemer)
Les jeunes fauves du Führer
La panzerdivision SS Wiking
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Aux éditions Dualpha

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L’Internationale fasciste 1934-1939
La Torche et le Glaive
Rêve d’Europe

Aux éditions L’Æncre

Du bûcher à la guillotinepréface de Philippe Randa

Aux éditions Dutan

L’aquarium aux nouvellespréface de Philippe Randa

Henri Rochefort ou la véritable liberté de la presse

Henri Rochefort eut une vie en forme d’épopée fabuleuse. Révolté, ombrageux et jaloux d’une liberté individuelle farouche, doublée d’un sens exacerbé de la justice, il entame son combat pour la liberté de la presse dans les années 1850, la presse étant pour lui l’expression même de la liberté politique et le chemin de la cause républicaine.

Il remet en cause toute autorité, refuse toute contrainte, se fait le fer de lance de la contestation, à une époque de bouillonnement politique et de censure de la presse. La Lanterne, hebdomadaire qu’il crée à la fin de l’Empire, fut un brûlot qui contribua à la délégitimisation du régime de Napoléon III. Victor Hugo, son grand ami, écrira : « Rochefort, l’archer fier… dont la flèche est au flanc de l’Empire abattu ». Succès inouï,La Lanterne tire à 150 000 exemplaires !

Rochefort est élu député à trois reprises, ministre du Gouvernement de la Défense Nationale en 1870. Il participe à la Commune. Puis c’est l’emprisonnement et le bagne de Nouméa en compagnie de Louise Michel. Son évasion rocambolesque de l’Île de Ducos reste un fait unique dans l’histoire de ce bagne. Deux exils pendant quinze ans, deux retours triomphaux à Paris comme jamais on en avait vu. Quelle vie !

Rochefort, c’est le Second Empire, la Commune, le boulangisme, l’affaire Dreyfus, les scandales des décorations, de Panama, de l’emprunt russe. Rochefort incarne les excès de cette France de l’Empire à la Guerre de 1914. Rochefort le patriote est républicain, puis maurassien, mais toujours libre. Ses amitiés sont de tous les bords politiques. Il est partout, il n’est nulle part. Il est Rochefort, le journaliste indépendant de tous les pouvoirs, de toutes les modes, de toutes les pressions.

Rochefort peut-être le plus grand journaliste de tous les temps, pionnier de la liberté de la presse, à la vie parsemée d’aventures extraordinaires, l’héritier de Théophraste Renaudot, dont on attend encore une descendance pour une presse de combat disparue en même temps que la liberté d’expression qu’il avait su imposer.

Enseignant depuis plusieurs années, Docteur en droit, DEA de philosophie et licencié en histoire, Richard Dessens est l’auteur d’ouvrages d’histoire des idées politiques, de relations internationales, d’essais politiques et d’une biographie du grand journaliste du XIXe siècle Henri Rochefort. Il collabore au site de la réinformation européenne EuroLibertés.

 

Du même auteur
chez le même éditeur

Henri Rochefort ou la véritable liberté de la presse

La démocratie interdite

Histoire et formation de la pensée politique

L’Europe chrétienne ou la mémoire perdue (suivi de) La dictature démocratique

La Démocratie travestie par les mots

Les grands enjeux du XXIe siècle

L’irrésistible ascension de l’Europe des peuples (2016-2020), préface de Philippe Randa

J’habite chez mon chat

L’écume de la mémoire

La justice dévoyée (Le gouvernement des juges), préface de Philippe Randa

La comédie de la liberté

Nathan Bedford Forrest

Marchand d’esclaves – Héros confédéré Premier Grand Sorcier du Ku-Klux-Klan

Quand on se penche sur la vie de Nathan Bedford Forrest, hon­­nê­tement, le sentiment qui prédomine est l’incrédulité. Règlements de compte sanglants, bagarres au couteau, chasses nocturnes d’animaux sauvages, trafics d’esclaves, chevauchées frénétiques, corps à corps impitoyables, défilés dans la nuit de cavaliers cagoulés…

Toutes ces scènes, violentes, s’entrechoquent, et on a peine à croire qu’un seul personnage, totalement inconnu sous nos contrées, ait pu les vivre « en vrai » et avoir une exis­tence aussi… mouvementée. Certes, l’époque et le lieu se prêtaient à l’éclosion de ce genre d’individus, mais la plupart n’ont pas eu la chance de vivre assez longtemps pour écrire une seule page de la légende de la « fron­tière » américaine.

Nathan Bedford Forrest EST la légende. Ou plutôt est devenu cette légende car les nombreuses biographies qui lui ont été con­sa­crées aux États-Unis montrent que les faits rapportés sont, pour la plupart, bel et bien réels.

Bedford, comme on le surnomme, c’est l’incarnation de l’Amé­­ri­cain que détestent ou font semblant d’ignorer les bien-pensants du médiatiquement correct : courageux, travailleur inlass­able, viscéralement attaché à ses traditions, à sa famille, et à sa patrie. Ce ne sont évidemment plus des valeurs très estimées de nos jours…

Paul-Louis Beaujour, auteur de plusieurs biographies retentissantes (Jean Boissel, Nathan Bedford Forrest, George Lincoln Rockwell, Ian Stuart Donaldson, David Duke), continue à faire revivre ces « maudits de l’Histoire » pour lesquels il a une incontestable prédilection.

Du même auteur
Aux éditions Déterna

Jean Boissel et Le Front Franc ou La vraie vie du « Neuneuil » de Céline, préface de Philippe Randa

Nathan Bedford Forrest

Johann Rattenhuber, l’Ange gardien du Führer

White Power ! George Lincoln Rockwell, le Führer américain

Ian Stuart. La voix du rock anticommuniste

Histoire du Ku-Klux-Klan (1865-1973)

David Duke chevalier de l’Amérique Blanche

Des Prêtres au service du IIIe Reich

Les musiciens maudits

Larry Thorne terreur des Rouges

Plaidoyer pour Joseph McCarthy, préface d’Alain Sanders

Aux éditions Synthèse nationale
Colin Jordan, pour la race et la nation ( Cahiers d’Histoire du nationalisme)