Description
Préface d’Alain Sanders
Chroniques barbares XXI
Il y a du sniper chez Philippe Randa qui tire plus vite que son ombre. Pour cela, il faut avoir la vue acérée pour capter l’actualité et lui faire un sort qui dépasse la simple actualité. Les historiens – et les curieux – des temps à venir se pencheront avec bénéfice pour les uns, gourmandise pour les autres, sur cette somme encyclopédique d’infos et de commentaires rassemblés jour après jour au rythme de l’actualité. L’auteur sait que toute civilisation – à commencer par la nôtre – est le fruit du passé. Il n’a pas besoin d’y insister plus que ça pour montrer que nous ne saurions comprendre le présent et préparer l’avenir sans nous référer à l’héritage de nos ancêtres. Connaître la pensée et les hauts faits (on disait la geste autrefois) de nos prédécesseurs ne relève pas – encore que… – de la seule érudition, mais d’une nécessité vitale de préserver (et déjà de restaurer) les trésors de notre Histoire millénaire. Que le lecteur qui découvrirait récemment Philippe Randa n’attende pas de lui des propos enrobés de miel.
« Dans vos XXIe chroniques barbares, vous ne semblez toujours pas sensibles aux sirènes du Macronisme. Vraiment pas du tout ? Même pas un petit peu ?
Et encore moins que cela, si c’était possible… Et l’épisode tragi-comique de la récente inauguration du salon de l’agriculture ne fait que confirmer ce que j’ai souvent écrit depuis l’entrée à l’Élysée de son locataire actuel ; sur lui et surtout sur la caste qui dirige depuis lors notre pays : ses représentants agissent avec un logiciel pas seulement obsolète, mais totalement erroné ; logiciel qu’ils ont acquis – ou plutôt reçu – dans les « grandes écoles » qu’ils ont hantées. Et dailleurs, la plupart en sont sortis avec des diplômes qu’ils doivent sans doute moins à leurs mérites personnels qu’à la cooptation de classes : la corruption, ça s’hérite autant que les comptes offshores ; certaines familles ont cela dans les veines comme d’autres avaient du sang bleu…
Logiciel erroné, c’est-à-dire ?
Quand vous ou moi faisons une erreur, quand nous nous trompons, quand nous essuyons un échec, nous assumons, payons la casse, réfléchissons et… ne refaisons pas la même erreur… Je me trompe ? Mais pas cette caste qui dirige la France (et pas que la France) ! Non, elle maintient le seul cap que son logiciel indique (jamais de mise à jour), ne pense jamais qu’elle a fait une erreur (sinon le logiciel le dirait), ne reconnait jamais son échec (l’hypothèse n’est pas prévue), n’assume jamais les pots cassés (qui ne sont sans doute pour eux que des « sentiments de faillites » comme il y a des « sentiments d’insécurité » pour parodier le jovial Me Dupont-Moretti) et réfléchis encore moins pour comprendre pourquoi ça ne marche pas… et continue imperturbablement dans la même direction qu’indique leur vénéré logiciel
Un logiciel qui est leur boussole, en quelque sorte…
Une boussole indique toujours le nord, comme on sait : le logiciel de cette caste indique, lui, toujours la direction de davantage de mondialisation, synonyme de profits. Comme l’alpha et l’oméga de la nature profonde de ces « diplomés-élus », c’est de générer toujours plus d’enrichissement personnel pour répondre à leur obsession de « mourir le plus riche de son cimetière », ils ne peuvent pas comprendre, et même percevoir, la réalité du quotidien de leurs compatriotes, ni les signes annonciateurs de guerres civiles – nous en sommes déjà quotidiennement ici et là aux guérillas –, et bien sûr de quelque choc de civilisation que ce soit… Cette caste fait penser – ô combien ! – à ces aristocrates de l’Ancien Régime dont la seule préoccupation, obsessionnelle elle aussi, était de parader à Versailles… Ce, au nom de leur particule héritée d’un lointain ancêtre qui, lui, s’était généralement distingué au péril de sa vie sur un champ de bataille… Et ce fut un jour la Révolution française alors même que personne, avant 1789 et même jusqu’en janvier 1793 et la condamnation à mort du Roi, n’avait même envisagé l’abolition de la monarchie. Pourtant, le 21 janvier 1793, Louis XVI était guillotiné. Cela devrait faire réfléchir tous ceux qui s’imaginent que la France restera éternellement une démocratie que le monde entier est sensé nous envier » (entretien avec Guirec Sèvres, paru sur le site Synthèse nationale).
(ainsi que les livres qu’il a préfacés), cliquez ici.
Du même auteur
(liste non-exhaustive)
Patton, général audace, préface de Jacques Borde, Dualpha, 2009, 4e éd.
Légendes païennes du Poitou, préface de Bruno Favrit, Dualpha, 2009, 2e éd.
Maffia rose. Des fantasmes dénoncés à l’exaspération actuelle, préface de Pierre Gripari, Déterna, 2012, 4e éd.
Une Française dans la tourmente, Berlin 1944-1945, Déterna, 2013, 4e éd.
Le roman noir des demandeurs d’asile, préface de Jean-Yves Le Gallou, L’Æncre, 2015
Le dictionnaire sulfureux, Synthèse nationale, 2019
Une société de suspicion généralisée (Chroniques barbares XIX), préface de Jean-Claude Rolinat, 2022
Jean Picollec l’atypique, préface de Roland Hélie, 2022
Ils ont fait la guerre (Les « écrivains-guerriers »), préface de Jean Mabire, Atelier Fol’Fer, 2022, 4 éd.
La France macronisée (Chroniques barbares XX), préface de Jean-Pierre Brun, 2023
Entretiens politiquement incorrects (volume 1), Atelier Fol’Fer, 2023, préface de Jean Jour, 2e éd.
Entretiens politiquement incorrects (volume 2), Atelier Fol’Fer, 2023, 2e éd.
Entretiens politiquement incorrects (volume 3), Atelier Fol’Fer, 2023
Entretiens politiquement incorrects (volume 4), Atelier Fol’Fer, 2023
Entretiens politiquement incorrects (volume 5), Atelier Fol’Fer, 2023
Prix spécial pour les 5 volumes des « Entretiens politiquement incorrects » de Philippe Randa : 150 euros (au lieu de 185 euros) : cliquez ici
Coups d’œil & Tirs à vue (Chroniques barbares XXI), préface d’Alain Sanders
en collaboration :
Des Rescapés de l’Épuration : Marcel Déat-Georges Albertini, avec Roland Gaucher, Dualpha, 2007, 2e éd.
Mesrine l’indompté, avec Jean-Émile Néaumet, Dualpha, 2008, 4e éd.
Les « Antisémites » de gauche, avec Roland Gaucher, L’Æncre, 2011, 3e éd.
Les dernières années de l’Inde française, avec Michel Gaudart de Soulages, Déterna, préface de Douglas Gressieux, 2015
Stoï ! Quarante mois de combat sur le Front de l’Est, avec Pierre Rusco, Déterna, 2013, 4e éd.
D’un uniforme à l’autre, avec Jean-Claude Giraud, Déterna, préface de Jean-Pierre Rondeau, 2015, 2e éd.
Les Acteurs de la comédie politique, avec Nicolas Gauthier, Dualpha, préface d’Éric Letty, 2018, 2e éd.
Dictionnaire historique et commenté de la police, avec Jean-Claude Giraud, Déterna, 2018
Le défi, avec Marie-Simone Poublon, Dualpha, 2019
Crimes en Picardie, avec Jacques Béal, Nos Chères Provinces, 2021, 2e éd.
Dictionnaire commenté de livres politiquement incorrects, avec Francis Bergeron, Déterna, préface de Jean Bourdier, 2022, 2e éd.
Verbatim d’un délire sanitaire, avec Bernard Plouvier, 2022
Aux Éditions Dualpha
(romans)
Trilogie noire en Picardie, 2e édition
Trilogie noire en Languedoc-Roussillon
Un Parisien à La Beunaz (avec Peter Randa)
Complot écologiste, 4e édition
Aux éditions Nos Chères Provinces
Un Instituteur au bagne (L’Affaire Lesnier, Gironde 1847-1853), Dualpha, 2023
Aux éditions Nos Chères Provinces
Romans
Alaïs, la dame blanche de Montségur, 5e édition
Les Parques de l’Île d’Yeu (avec Peter Randa), 3e édition
Les quatre crimes de Céret (Ces gens-là…), 3e édition
Aux Éditions D’un autre ailleurs
(roman)
Front de l’Est, le rêve éclaté, 5e édition
Aux Éditions Dutan
(roman)
Contes fantastiques, 2e édition
Apocalypse yankee, 5e édition
Rendez-vous dans l’avenir, 2e édition
Poitiers demain, 3e édition
chez Auda Isarn
(roman)
Secret mortel, 2e édition
Erreur mortelle, 3e édition