Lorsque les pouvoirs, législatif et exécutif, d’un État ne sont plus que les exécutants délégués du pouvoir supérieur de l’Union européenne pour l’essentiel, il ne reste plus que la justice, troisième pouvoir d’après Montesquieu, qui pourrait rester indépendante et souveraine. Or on constate que le processus de servitude volontaire des pouvoirs anciennement souverains de la France à l’UE, a gagné aussi la justice qui reconnaît aujourd’hui la souveraineté des cours européennes supranationales (Cour de justice européenne et CEDH) guidées par de seules motivations idéologiques.
Cette soumission est aussi l’aboutissement d’une dégradation des principes traditionnels qui avaient façonné l’idée de la justice et de la formation du droit depuis la pensée des Grecs et surtout des Romains qui en avaient jeté les bases au fil des siècles. Car la justice est au centre, est au cœur de la vie des peuples ; elle guide leurs comportements, elle organise les relations d’altérité entre les citoyens, elle modèle une manière de vivre, elle institue l’égalité, garantit la liberté et a pour objectif le Bien Commun. Pour cela elle s’appuie sur la loi, le droit et l’équité, celle que les Romains avaient dégagée et non son travestissement que la modernité et la post-modernité ont fabriqué sur les nouveaux critères des « droits de l’homme », qui ont sacralisé l’individu aux dépends du Bien commun et de la liberté des peuples.
La conception moderne du droit, le déferlement des droits subjectifs, l’individualisme, le développement des « droits fondamentaux » puis la nouvelle religion des droits de l’homme, ont dénaturé les véritables objectifs d’une justice issue du droit naturel et consubstantielle à une Cité ou à un État souverain. De même l’interprétation postmoderne de la notion d’« État de droit » ne mène qu’à la référence supérieure aux droits de l’homme d’une part, et donc à ne plus appliquer le droit d’autre part.
C’est pourquoi une étude des racines et de la formation de la Loi, du Droit et de la Justice depuis ceux qui les ont dégagées en Grèce et à Rome, est nécessaire avant de disséquer ce que sont devenues l’idée de justice et la justice elle-même, celle du quotidien, au travers de nos institutions nationales et européennes, et dominées par les idéologies nouvelles qui régentent nos démocraties moribondes.
Enseignant depuis plusieurs années, Docteur en droit, DEA de philosophie et licencié en histoire, Richard Dessens est l’auteur d’ouvrages d’histoire des idées politiques, de relations internationales, d’essais politiques et d’une biographie du grand journaliste du XIXe siècle Henri Rochefort. Il collabore au site de la réinformation européenne EuroLibertés.
De temps à autre, Philippe Randa se ménage une halte de réflexion. Ainsi réunit-il ici les entretiens glanés au fil du temps (tout comme il l’avait fait pour ses « écrivains guerriers » dans son livre Ils ont fait la guerre), qui donnaient d’écrivains connus des portraits autrement plus piquants que de banales interviews.
Une fois encore, avec ses Entretiens politiquement incorrects, l’auteur dévoile sa fidélité aux auteurs qu’il apprécie et en révèle des facettes peu connues. L’interviewer n’apparaît qu’en filigrane et c’est la personnalité de la « victime » qui se trahit, en même temps que des talents trop souvent méconnus.
Philippe Randa n’a pas fini de surprendre. Il fait partie de ces gens d’écriture pour qui la vie reste le grand pourvoyeur de découvertes et de sensations. Longue route à ce créateur, découvreur et redécouvreur qui sait faire entrer autrui en littérature.
Le politiquement correct, dit-on, est cette manière de penser, de parler ou d’agir pour ne déplaire à personne… À personne ? Non, uniquement aux Puissants qui entendent dicter non seulement ce que le peuple doit faire ou ne pas faire, mais surtout ce qu’il doit penser ! C’est un totalitarisme : celui de la pensée unique, formatée, aseptisée, tyrannique.
Et cette société de la pensée unique est de plus en plus la nôtre, avec parfois, des sursauts de révolte dans des médias où on ne les attendait pourtant pas… Ainsi, sur Libération.fr, trouve-t-on (10 décembre 2007), cette constatation : « Même le mot noir devient tabou, c’est de la pure folie ! »
C’est pour contrer cette folie-là que Philippe Randa a réunit des entretiens qu’il a réalisés ces dernières années avec des auteurs publiés pour une grande partie d’entre eux dans les collections qu’il dirige et dont les noms confirment son combat pour la liberté d’expression : une liberté hors de tout tabou : « Politiquement incorrect », « L’Essentiel », « Insolite », « Patrimoine des religions », « Patrimoine de la littérature », « Vérités pour l’histoire »…
« Chez nous, les intellectuels n’ont plus d’influence dans la société, sauf quand ils émettent des slogans. Les intellectuels ont de l’influence en France lorsqu’ils flattent un vague “politiquement correct” », déclarait Jean-François Revel en 1997.
Dans les entretiens recueillis ici, vous ne trouverez pas de slogans, peu d’intellectuels déclarés et guère de flatteries…
Les auteurs du volume 3 : François d’Agay – Colette Albert – Alexis Arette – Yves Baeckeroot – Jean-Louis Bardois – Paul-Louis Beaujour – Francis Bergeron – Nicolas Bonnal – Maurice Bonnet – Pierre Brouland – Jean-Pierre Brun – Jean-Paul Brunet – Franck Buleux – Yves Caron – Ida de Chavagnac – Roland Courtinat – Gérard Crespo – Emil Darhel – Richard Dessens – Ghislain Dubois – Christian Dureau – Gilles Falavigna – Bruno Favrit – Jean-Claude Favrit – Jean Gautier Dr – Philippe de Parseval – Bernard Plouvier – Christophe Poitou – André Posokhow – Alain Rouet – Gilbert Sincyr – Farid Smahi – Chekib Tijani – Antoine Tsamantakis – Verdelhan (de) Éric – Rémy Valat
Philippe Randa, chroniqueur politique et éditeur, est l’auteur de plus de 130 livres : romans, documents contemporains, biographies, dictionnaires historiques et littéraires, ainsi que d’essais politiques. Il est un ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale. Il dirige le site de réinformation européenne EuroLibertés et collabore à la revue Synthèse nationale et au site du Nouveau Présent.
Pour découvrir tous les livres disponibles à la vente sur le site Francephi de Philippe Randa
(ainsi que les livres qu’il a préfacés), cliquez ici.
De temps à autre, Philippe Randa se ménage une halte de réflexion. Ainsi réunit-il ici les entretiens glanés au fil du temps (tout comme il l’avait fait pour ses « écrivains guerriers » dans son livre Ils ont fait la guerre), qui donnaient d’écrivains connus des portraits autrement plus piquants que de banales interviews.
Une fois encore, avec ses Entretiens politiquement incorrects, l’auteur dévoile sa fidélité aux auteurs qu’il apprécie et en révèle des facettes peu connues. L’interviewer n’apparaît qu’en filigrane et c’est la personnalité de la « victime » qui se trahit, en même temps que des talents trop souvent méconnus.
Philippe Randa n’a pas fini de surprendre. Il fait partie de ces gens d’écriture pour qui la vie reste le grand pourvoyeur de découvertes et de sensations. Longue route à ce créateur, découvreur et redécouvreur qui sait faire entrer autrui en littérature.
Le politiquement correct, dit-on, est cette manière de penser, de parler ou d’agir pour ne déplaire à personne… À personne ? Non, uniquement aux Puissants qui entendent dicter non seulement ce que le peuple doit faire ou ne pas faire, mais surtout ce qu’il doit penser ! C’est un totalitarisme : celui de la pensée unique, formatée, aseptisée, tyrannique.
Et cette société de la pensée unique est de plus en plus la nôtre, avec parfois, des sursauts de révolte dans des médias où on ne les attendait pourtant pas… Ainsi, sur Libération.fr, trouve-t-on (10 décembre 2007), cette constatation : « Même le mot noir devient tabou, c’est de la pure folie ! »
C’est pour contrer cette folie-là que Philippe Randa a réunit des entretiens qu’il a réalisés ces dernières années avec des auteurs publiés pour une grande partie d’entre eux dans les collections qu’il dirige et dont les noms confirment son combat pour la liberté d’expression : une liberté hors de tout tabou : « Politiquement incorrect », « L’Essentiel », « Insolite », « Patrimoine des religions », « Patrimoine de la littérature », « Vérités pour l’histoire »…
« Chez nous, les intellectuels n’ont plus d’influence dans la société, sauf quand ils émettent des slogans. Les intellectuels ont de l’influence en France lorsqu’ils flattent un vague “politiquement correct” », déclarait Jean-François Revel en 1997.
Dans les entretiens recueillis ici, vous ne trouverez pas de slogans, peu d’intellectuels déclarés et guère de flatteries…
Les auteurs du volume 2 : Franck Abed – Louis Alexandre (et Jean Galié) – Paul-Louis Auméras – Association pour la mémoire de Jules Guérin – Rodolphe Badinand – Lionel Baland – Armand Bénésis de Rotrou – Yvan Blot – Maurice Bonnet – Patrick Bourne – Jean-Pierre Brun – Jean-Paul Brunet – Patrick Brunot – Claude Chollet – Roland Courtinat – Col Roger Cunibile – Éric Delcroix – Sébastien Derouen – Richard Dessens – Michel Drac – Ghislain Dubois – Jean-Pierre Duclos-Aprico – Dr André Gaillard – Jean Galié (voir Louis Alexandre) – Louis-Christian Gautier – Patrick Gofman – Manuel Gomez – Hakam Guedira – Patrick Jammes – Marc Laudelout – Yves-Marie Laulan – Joseph Lavanant – Gérard Letailleur – Pierre Le Vigan – Jean-Gilles Malliarakis – Sylvain Marcou – Jacques Marlaud – Michel Marmin – David Mata – Abbé Molin – Michel Mourlet – Norbert Multeau – Arnaud Nîmes – Jean-Louis Omer – Dr Jean-Claude Pérez – Pinatel – Bernard Plouvier – Christophe Poitou – Denise Pop – Guy Pujante – Richard Raczynski – Alain Renault – Jean-Claude Rolinat – Alain Sanders – Jean-Jacques Sandras – Maurice Sarazin – Armand Seguin – Gilbert Sincyr – Roger Soncarieu – Jean Vanmai – Patrice Villa – Dr Jean Vurpillot
Philippe Randa, chroniqueur politique et éditeur, est l’auteur de plus de 130 livres : romans, documents contemporains, biographies, dictionnaires historiques et littéraires, ainsi que d’essais politiques. Il est un ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale. Il dirige le site de réinformation européenne EuroLibertés et collabore à la revue Synthèse nationale et au site du Nouveau Présent.
Pour découvrir tous les livres disponibles à la vente sur le site Francephi de Philippe Randa
(ainsi que les livres qu’il a préfacés), cliquez ici.
Il y a 60 ans, la France et l’Algérie se séparaient suite à un conflit militairement gagné par notre armée mais politiquement torpillé par les pseudo élites de l’époque qui croyaient encore dans ce que l’on appelait « le sens de l’Histoire ». Pour faire simple, le France était divisée entre ceux qui soutenaient le FLN et l’abandon de nos trois départements algériens et ceux qui, par attachement à la grandeur et au rayonnement de notre pays ou par fidélité à la parole donnée, se sont engagés pour défendre l’Algérie française. 60 ans plus tard, notre société est toujours marquée par cette tragédie. Voilà pourquoi nous avons décidé de donner la parole à ceux qui se sont battu pour l’Honneur de notre nation.
La fusillade de la rue d’Isly… Joseph Katz, le boucher d’Oran… Les rapatriements des Pieds-noirs… Le 19 mars… Le commando Georges… Les enfants perdus de l’OAS… Jean Bastien-Thiry… Pierre Château-Jobert… Roger Degueldre… Pierre Lagaillarde… Robert Martel… Jo Ortiz… Pierre Sergent… Jean-Jacques Susini…
Entretiens, Témoignages & contributions de : Philippe Aziz, Armand Bénésis de Rotrou, Francis Bergeron, Jean-Pierre Brun, Daniel Cadet, Philippe Chiaverini, Gérard Crespo, Richard Dessens, Pierre Dimech, Yves Geoffroy, Jean-Claude Giraud, Manuel Gomez, Michel Klen, Gérard Lehmann, Philippe de Parseval, Jean-Claude Pérez, Guy Pujante, Jean-Claude Rolinat, Alain Sanders, Maurice Sarazin, Robert Saucourt, Roger Soncarrieu, Rémy Valat, Michel Vial
L’introduction de Philippe Randa :
À tous ceux qui ont œuvré ou œuvrent toujours pour rétablir les vérités…
Longtemps nommée « événements d’Algérie » ou encore « Opérations de maintien de l’ordre en Algérie» pour en minorer la gravité et les conséquences, cette véritable guerre civile dura officiellement du 1er novembre 1954 au 5 juillet 19622 ; il fallut attendre le 18 octobre 1999 pour que l’appellation « guerre d’Algérie » soit officiellement adoptée en France.
Événements, opérations, guerre, comme l’on voudra, mais surtout drame effroyable qui brisa tant de destinés, frappa si cruellement des familles, fit naître rancœurs, frustrations et haines d’un bord ou de l’autre, autant des engagés volontaires que des appelés du contingent, qu’ils aient été catholiques, musulmans, combattants des Willayas ou de l’Organisation Armée Secrète.
Puis, en final de « ces événements », « ces opérations », « cette guerre », il y a le drame des Pieds-noirs et l’injustice faite aux harkis qui donne souvent lieu, soixante ans après, à une monstrueuse et intolérable désinformation.
Aussi nous a-t-il semblé important, sinon juste, de privilégier, dans ce Cahier d’histoire du nationalisme, les témoignages d’acteurs de cette cause de l’Algérie française que des historiens ayant désormais « pignons à l’Élysée », Benjamin Stora en tête, s’efforcent de présenter de façon si caricaturale, si injuste et trop souvent si… erronée !
Ce Cahier d’histoire du nationalisme n’est évidemment pas exhaustif sur l’Algérie française ; il n’a d’autre ambition, à travers les témoignages rappelés ou mis en exergue d’acteurs (Jean Bourdier, Jean-Pierre Brun, Jean-Claude Giraud, Philippe Chiaverini, Camille Marie Gallic, Christian de la Mazière, Robert Saucourt, Pierre Dimech), à travers les portraits de quelques grandes figures de l’OAS (Pierre Chateau-Jobert, Roger Degueldre, Serge Jeanneret, Raoul Salan, Jean Bastien-Thiry, Pierre Sergent), ou encore avec les réflexions et observations d’historiens, journalistes ou écrivains, (Philippe Aziz, Francis Bergeron, Richard Dessens, Philippe de Parseval, Jean-Claude Rolinat, Alain Sanders, Michel Vial… que de donner une autre vision, une autre approche, une autre sensibilité à la réalité d’une histoire qui n’a été que trop politisée…
Ce numéro des Cahier d’histoire du nationalisme est dédié à tous ceux qui ont œuvré ou œuvrent toujours pour rétablir les vérités, que ce soit par leur engagement, leur fidélité, leur passion restée intacte pour leur terre natale, leur colères contre les mensonges, les impostures, les forfaitures et toutes les « degaullaiseries » qui n’ont de cesse, depuis les accords d’Évian le 18 mars 1962, de répandre mensonges et calomnies sur les 132 années de colonisation française et les sept années et cinq mois de guerre civile.
À titre personnel, je tiens à dédier tout particulièrement ce Cahier à Jean-Pierre Rondeau, l’ami qui m’a engagé à publier ou republier tant d’ouvrages sur cette période, d’abord dans la collection « Vérités pour l’histoire » des éditions Dualpha et désormais dans la collection « Vérités guerre d’Algérie » aux éditions de l’Atelier Fol’Fer que j’ai reprises et qui avaient, sous la direction de Sabine Bénichou et d’Alain Sanders, publiés également tant de livres importants sur cette période.
Les mots ont-ils un sens ? Ou comment manipuler les codes habituels de la communication pour travestir les notions et les valeurs de ce qui constitue l’identité d’un peuple, d’une nation ou d’une civilisation. C’est ce que tente de démontrer l’ouvrage de Richard Dessens à travers une trentaine de mots ou de concepts utilisés par les penseurs de la démocratie moderne de l’après-guerre.
Au-delà de l’instrumentalisation d’une pensée caricaturale et simplificatrice, c’est la liberté concrète d’expression et de diffusion qui est posée pour quiconque tenterait de vouloir débattre ou contredire un politiquement correct de circonstance, ou des évidences sociétales en réalité vidées de toute substance, mais excluantes et dictatoriales. Jamais l’intolérance, l’inculture institutionnalisée et l’outrance n’ont été aussi palpables, sous couvert de liberté et de principes démocratiques.
C’est aussi le constat dramatique de la fin de la politique qui domine dans les lignes de cet abécédaire désenchanté, politique rejetée et méprisée au profit d’un individualisme de consommateur qui a tué ce qu’il subsistait des valeurs citoyennes de la république.
Enseignant depuis plusieurs années, Docteur en droit, DEA de philosophie et licencié en histoire, Richard Dessens est l’auteur d’ouvrages d’histoire des idées politiques, de relations internationales, d’essais politiques et d’une biographie du grand journaliste du XIXe siècle Henri Rochefort. Il collabore au site de la réinformation européenne EuroLibertés.
La pensée politique naît, se développe, s’infléchit en fonction d’éléments et d’objectifs pratiques et concrets : comment organiser les relations entre les hommes, selon quels critères, avec quel pouvoir et quelles limites ?
Ce caractère concret de la pensée politique et ses conséquences dans la vie quotidienne des hommes, sont déterminants pour en comprendre les mécanismes… Analyser quelques grandes idées, principes, évènements et leurs enchaînements, mais aussi et surtout apprendre à structurer la pensée : tels sont les objectifs de ce livre.
Richard Dessens aborde ainsi les éléments fondamentaux de philosophie politique, d’histoire des idées politiques, de sociologie et de science politiques, d’histoire, de géographie, d’histoire des religions et des techniques.
Divisé en deux parties, la seconde traite sept thèmes politiques d’aujourd’hui comme l’individualisme, la citoyenneté ou les partis politiques.
Enseignant depuis plusieurs années, Docteur en droit, DEA de philosophie et licencié en histoire, Richard Dessens est l’auteur d’ouvrages d’histoire des idées politiques, de relations internationales, d’essais politiques et d’une biographie du grand journaliste du XIXe siècle Henri Rochefort. Il collabore au site de la réinformation européenne EuroLibertés.
Devant l’orgueil des hommes qui s’étaient pris pour Dieu en créant une mixité universelle dans la Tour de Babel, Dieu, pour les punir, les dispersa à travers le monde en leur rendant leurs identités originelles et leurs langues propres. Quelle leçon pour notre modernité suicidaire, vouée au rejet de toute spiritualité et dont les hommes se croient l’égal de Dieu. Ils ont créé une nouvelle religion, celle de la laïcité, des droits de l’homme et religion fondée sur une prétendue autonomie glaciale de leur volonté.
Ce que Dieu a fait alors, et que rapporte la Bible, n’est qu’une révélation symbolique et une prise de conscience de la grande Loi de Nature qui s’impose aux hommes, mais qu’ils avaient et qu’ils ont à nouveau oubliée, rejetée, méprisée.
Cette Loi de Nature que le christianisme d’origine extra européenne avait détruite d’abord en persécutant et ridiculisant les religions naturelles, pour des raisons politiques et de pouvoir, puis en dissociant l’homme de la Nature, en accouchant de l’ « humanisme », puis de la philosophie des « Lumières », puis de l’individualisme, enfin des « droits de l’homme ». L’homme européen mutilé était créé, sacralisé laïquement, mais sans spiritualité, sans avenir, nouvelle victime des philosophies issues d’ailleurs pour mieux l’assujettir.
Le plus grand désastre européen repose par conséquent dans la coupure entre la politique et la religion qui l’inspire, ce que l’Islam a parfaitement compris. Il ne peut y avoir de politique sans un substrat supérieur, une philosophie religieuse qui lui permet d’être respectée et de donner aux peuples ce qui correspond à leurs réelles aspirations, à leurs identités, aux croyances ancestrales de leur civilisation. La politique n’existe pas sans la légitimation que seule une religion identitaire peut lui apporter.
L’Europe ne pourra revivre sans repousser la philosophie du christianisme et de toutes les religions extra-européennes prosélytes, ni sans renouer avec la religion naturelle de l’Europe en adhérant à nouveau à des politiques qui correspondent à ses valeurs civilisationnelles.
Enseignant depuis plusieurs années, Docteur en droit, DEA de philosophie et licencié en histoire, Richard Dessens est l’auteur d’ouvrages d’histoire des idées politiques, de relations internationales, d’essais politiques et d’une biographie du grand journaliste du XIXe siècle Henri Rochefort. Il collabore au site de la réinformation européenne EuroLibertés.
« Les histoires d’amour finissent mal en général », dit la chanson. L’amour n’apporte-t-il pas le plus souvent des déceptions et n’ouvre-t-il pas des plaies qui selon les cas cicatrisent ou ne se ferment jamais ?
C’est à travers dix situations amoureuses de nature différente que l’amour ou sa vanité sont envisagés. Certains en viennent jusqu’à se complaire douloureusement dans des amours impossibles ; d’autres créent des situations inextricables ; d’autres encore ne se remettent jamais d’un amour déçu.
Mais la vraie question posée est celle de la définition de l’amour, de sa réalité et de ses modalités. Sentiment autonome ou au contraire contingence du monde extérieur, de ses pressions et de ses épreuves ? L’amour de l’autre ne peut-il pas être un amour de soi-même projeté sur l’autre ?
Chacun possède, ou s’aménage, sa propre définition de l’amour, avec ses limites, sa portée, ses exigences ou au contraire ses modestes ambitions. Comment alors s’y retrouver dans la sincérité d’un sentiment tant affecté par des pressions externes ? Et puis l’amour peut prendre tellement de formes différentes, changer de cap d’un instant à l’autre, se muer en haine, qu’il est impossible d’en comprendre l’existence comme d’un sentiment au long court, une pure divinisation humaine, comme certains voudraient le croire.
Si l’amour fait presque toujours souffrir les hommes et les femmes, ainsi que parfois d’autres mammifères supérieurs entre autres, n’y a-t-il pas un certain masochisme chez les humains pour le rechercher avec tant d’acharnement ; masochisme d’ailleurs parfois accompagné d’un sadisme permettant de torturer les sentiments de l’autre. L’amour, « humain, trop humain », dans sa dimension peut-être la moins positive des vertus humaines.
Enseignant depuis plusieurs années, Docteur en droit, DEA de philosophie et licencié en histoire, Richard Dessens est l’auteur d’ouvrages d’histoire des idées politiques, de relations internationales, d’essais politiques et d’une biographie du grand journaliste du XIXe siècle Henri Rochefort. Il collabore au site de la réinformation européenne EuroLibertés.
Mardi 7 janvier 2025, décédait celui qui aura de fait le plus marqué, bien au-delà de l’histoire de la droite nationale, l’histoire de la vie politique française au cours de ces 70 dernières années, Jean-Marie Le Pen.
Réalisé à l’initiative d’Aristide Leucate, essayiste et chroniqueur réputé dans les milieux nationalistes, ce Cahier d’Histoire du nationalisme, le 29e, sort quelques semaines après la disparition de celui que ses partisans appelaient, avec admiration et affection, en référence à sa qualité de Breton sans doute, « le menhir ».
Ce Cahier, essentiellement composé de témoignages de ceux qui l’ont suivi dans sa grande aventure salvatrice pour la France, raconte les différentes étapes de l’engagement de Le Pen. Il est aussi destiné à rappeler, ou à dévoiler, les aspects méconnus de cet homme de conviction et d’action qu’était Jean-Marie Le Pen.
Il s’agit, en plus, de réparer les injustices et les calomnies dont il a été, toute sa vie durant et au-delà de sa disparition, la victime.
Avec les contributions de :Gabriele Adinolfi, Bruno Gollnisch, Thierry Bouclier, Pierre Cassen, Richard Dessens, Bernard Germain, Roland Hélie, Camille Galic, Michel Festivi, Jean-Yves Le Gallou, Thomas Joly, Didier Lecerf, Jean-Claude Martinez, Philippe de Parseval, Philippe Randa, Franck Delétraz, Anne Le Pape, Philippe Vilgier, Thierry DeCruzy, Françoise Monestier, Rémy Tremblay, Nicolas Gauthier, Patrick Wagner,… et les dessins de Miège et d’Ignace
Si la liberté est un mot magique et toujours mobilisateur, aux envolées lyriques et émotionnelles, elle a surtout été un moyen politique, valorisant pour des hommes leur naïveté ou leur vanité émancipatrice… au nom de millions de morts et parfois au prix de sacrifices sincères instrumentalisés.
La liberté est-elle concevable dans le grand ordre naturel dont fait partie l’homme et qui doit donc s’y conformer ? C’est lorsque l’homme s’est extrait philosophiquement de la Nature que l’idée de liberté s’est épanouie pour faire de l’homme un être supérieur coupé de l’ordre cosmique.
Les Anciens concevaient la liberté à travers leur Cité, copie de l’ordre naturel, leurs dieux, leurs lois et leurs murs. La liberté reposait dans le respect de l’ordre cosmique, des lois de la Cité, des identités et de l’homogénéité du peuple tendu vers le bien commun, objectif suprême de la liberté.
L’idée de liberté s’est totalement transformée et dévoyée avec la modernité et les ténèbres du siècle dit des Lumières, pour devenir un prétexte politique puis idéologique. La liberté des Anciens s’est muée en libertés individuelles, qui en sont l’exact opposé.
« Autonomie de la volonté », « se donner à soi-même sa propre loi », puis l’individualisme et enfin de supposés « droits de l’homme », sont autant de slogans prétendument philosophiques destinés à faire croire aux hommes qu’ils étaient libres de toutes contraintes et influences extérieures, qu’elles soient religieuses ou naturelles.
En outre, la liberté balaye d’un revers de main les « nécessités intérieures » des hommes qui sont autant d’obstacles à ce que serait la liberté individuelle.
La liberté n’est-elle pas alors qu’une comédie dramatique politique, instrumentalisée par des hommes au nom de la démocratie, seule détentrice reconnue par eux-mêmes de l’idéal de la liberté ?
Enseignant depuis plusieurs années, Docteur en droit, DEA de philosophie et licencié en histoire, Richard Dessens est l’auteur d’ouvrages d’histoire des idées politiques, de relations internationales, d’essais politiques et d’une biographie du grand journaliste du XIXe siècle Henri Rochefort. Il collabore au site de la réinformation européenne EuroLibertés.