Jean-Bourdier préfaçant les Chroniques de l’Algérie française de Jean-Pierre Brun disait de son ami qu’ il aimait parfois à se dissimuler et soulignait son constant refus à se prendre au sérieux. Il insistait par ailleurs sur sa propension à mettre en scène une réalité cruelle et parfois ricanante derrière le bouclier de l’humour.
Dans cet ouvrage, contribution d’un mémorialiste aux dernières années de l’Algérie française, Jean-Pierre Brun ne se cache plus. S’il garde une retenue certaine quant à son rôle dans les événements tragiques ou héroïco-comiques évoqués, il les replace dans leur contexte restituant ainsi cette ambiance si particulière qui permet au lecteur non averti de mieux comprendre leur déroulement et, des dizaines d’années plus tard, leurs impact sur la société française.
Mais comme il se plaît à le rappeler il a fait sien le propos du prince Sou Chong dans Le Pays du sourire : « Toujours sourire, le cœur douloureux et sembler rire du sort malheureux. C’est notre loi : toujours sourire. Notre regard discret garde notre secret. »
Au sortir d’une jeunesse algérienne et de l’avortement d’une vocation militaire qui a irrémédiablement fait « putsch » en 1961, Jean-Pierre Brun (1942-2023), s’est reconverti en juriste de terrain pour faire carrière dans l’industrie avant de terminer sa vie professionnelle comme délégué général d’un syndicat national patronal. Son humeur on ne peut plus vagabonde enfin retrouvée, il a pu s’adonner à sa vraie passion : l’Histoire et l’Algérianisme.
« Lorsque je mis un point final à la rédaction du Deuxième tour du monde de la magie et des illusionnistes, je pensais objectivement ne plus rédiger de notices sur le sujet. Mais comme le dit l’adage populaire, qui se vérifie souvent : “Il ne faut jurer de rien”.
Ainsi, pour faire connaître et revivre de manière ponctuelle quelques extraits des deux premiers volumes, j’anime sur Internet le blog Reflets du passé, où j’ai reçu de nombreux messages d’encouragement, d’anonymes passionnés de magie, de professionnels, et plus surprenant encore, de descendants d’illusionnistes, « ces ancêtres » qui constituent le cœur même de mon propos.
Dans la plupart des cas, ils étaient agréablement surpris et me remerciaient d’avoir remis sous la lumière de la scène magique, des hommes et des femmes qui s’y étaient pleinement consacrés de leur vivant, avant de retomber dans un oubli relatif, lié aux écueils du temps », explique l’auteur.
C’est finalement bien de cette forme d’amnésie de la profession, dont il est toujours question, de ces délaissés de la grande histoire du music-hall que l’on redécouvre avec bonheur au gré d’articles jaunis, échappés des étagères d’un brocanteur.
Pour restituer l’esprit magique, il faut prendre le temps de flâner, de se retourner sur des carrières, en essayant de synthétiser des ambiances, des modes d’expression, des lieux pour la plupart disparus.
Au regard des investigations menées (1512 notices réunies dans les trois volumes), la somme des « anecdotes » relevées, esquisse un panorama suffisamment dense pour venir enrichir la bibliographie de l’Art magique. En notant que ces recherches s’appuient volontairement sur des sources souvent inédites, issues du patrimoine littéraire populaire, dans lesquelles la prestidigitation se révèle bien « vivante », au gré de témoignages aussi inattendus que surprenants.
Ce contenu forme désormais un éventail pour le moins éclectique, à l’image d’un cabinet de curiosités magiques, qui renfermerait plus d’un tour dans son sac…
Les 3 volumes des Tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes sont disponibles à un prix préférentiel de 90 euros (au lieu de 107 euros) (cliquez ici).
Richard Raczynski, passionné par la grande Aventure des sciences humaines, est l’auteur aux éditions Dualpha d’une trentaine de livres traversés par les souffles du mystère et de la découverte.
• Triple meurtre à Beauvais • À mort que veux-tu dans la Somme ! • À tombeaux ouverts à Auneuil
Vous êtes amateur de bons romans policiers et enraciné dans votre province ? Trilogie noire en Picardie vous emportera dans un tourbillon d’aventures aux multiples rebondissements. D’enquêtes angoissantes en poursuites sanglantes, le suspense est assuré.
Triple meurtre à Beauvais
Pourquoi a-t-on assassiné, la même nuit, le financier Claude Gervier, son secrétaire Abel Vergoz… et son neveu Carl Wermer ? Deux journalistes du Courrier Picard se lancent sur les traces de l’assassin…
À mort que veux-tu dans la Somme !
Un simple accident peut changer votre vie… Mais quand on doit quitter les siens, poursuivis par des tueurs, il n’est pas forcément conseillé de s’installer dans une communauté de marginaux… Des premiers ou des seconds, les pires ne sont sans doute pas ceux que l’on croit !
À tombeaux ouverts à Auneuil
Les Jaurlet sont des hors-la-loi de père en fils. Une tradition. Seul le dernier de la lignée a échappé à la funeste tradition, mais le destin finit toujours par rattraper ceux qu’il a choisi de corrompre.
Philippe Randa, chroniqueur politique et éditeur, est l’auteur de plus de 130 livres : romans, documents contemporains, biographies, dictionnaires historiques et littéraires, ainsi que d’essais politiques. Il est un ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale. Il dirige le site de réinformation européenne EuroLibertés et collabore à la revue Synthèse nationale et au site du Nouveau Présent.
Pour découvrir tous les livres disponibles à la vente sur le site Francephi de Philippe Randa (ainsi que les livres qu’il a préfacés), cliquez ici.
« Au-dessous du nombril, il n’y a ni religion ni vérité » (Proverbe italien)
L’étude de l’histoire ne fournit qu’une seule certitude : la parfaite constance, au fil des millénaires, des comportements humains, comme de ceux des autres espèces animales sur lesquelles a porté l’observation humaine. Il en va du comportement sexuel comme de tous les autres. La seule variable est la tolérance sociale des comportements « déviants », c’est-à-dire ceux qui, dans une communauté, ne sont pas conformes aux comportements de la majorité. Ce sont des épisodes dramatiques de la vie des peuples qui, en Occident, ont accouché de la tolérance sociale, mêlée de curiosité malsaine, voire obscène, pour l’homosexualité publiquement affichée.
C’est une grave erreur de croire en la tolérance des sociétés antiques à la pratique homosexuelle exclusive à l’âge adulte : des publications d’auteurs homosexuels, éditées à des fins d’auto-justification, ont faussé notre jugement (l’archétype contemporain aura été Roger Peyrefitte). Cette tolérance est, au contraire, une affaire contemporaine (grand acquit social ou laxisme régressif, au choix du lecteur).
L’auteur de ce livre s’est amusé à appliquer la « grille » homosexuelle aux différents secteurs de la vie collective et sociale du monde contemporain… Sa documentation est toujours précise, délicieusement pittoresque et donne une vue d’ensemble parfaitement inattendue qui ne manquera pas d’étonner plus d’une fois les « pour » aussi bien que les « contre » !
Philippe Randa, ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale, est l’auteur de plus d’une centaine de livres… Il est également éditeur et chroniqueur politique. Ses articles sur internet et ses billets d’humeur sont régulièrement repris sur de nombreux sites internets…
Du même auteur
Un Instituteur au bagne (L’Affaire Lesnier, Gironde 1847-1853), Dualpha, 2005 Patton, général audace, préface de Jacques Borde, Dualpha, 2009, 4e éd. Légendes païennes du Poitou, préface de Bruno Favrit, Dualpha, 2009, 2e éd. Ils ont fait la guerre (Les « écrivains-guerriers »), préface de Jean Mabire, Déterna 2012, 3e éd. Maffia rose. Des fantasmes dénoncés à l’exaspération actuelle, préface de Pierre Gripari, Déterna, 2012, 4e éd. Entretiens politiquement incorrects, L’Æncre, 2013 Une Française dans la tourmente, Berlin 1944-1945, Déterna, 2013, 4e éd.
en collaboration :
D’un uniforme à l’autre, avec Jean-Claude Giraud, Dualpha, préface de Jean-Pierre Rondeau, 2003 Les dernières années de l’Inde française, avec Michel Gaudart de Soulages, Dualpha, préface de Douglas Gressieux, 2005 Dictionnaire commenté de livres politiquement incorrects, avec Francis Bergeron, Dualpha, préface de Jean Bourdier, 2006 Des Rescapés de l’Épuration : Marcel Déat-Georges Albertini, avec Roland Gaucher, Dualpha, 2007, 2e éd. Mesrine l’indompté, avec Jean-Émile Néaumet, Dualpha, 2008, 4e éd. Dictionnaire historique et commenté de la police, avec Jean-Claude Giraud, Dualpha, 2009 Les « Antisémites » de gauche, avec Roland Gaucher, L’Æncre, 2011, 3e éd. Les Acteurs de la comédie politique, avec Nicolas Gauthier, L’Æncre, préface d’Éric Letty, 2012 Face à la crise : une autre Europe !, collectif, Les Bouquins de Synthèse nationale, 2012 Stoï ! Quarante mois de combat sur le Front de l’Est, avec Pierre Rusco, Déterna, 2013, 4e édition
Il faut croire que la narration historique n’est pas seulement un plaisir d’esthète ou une activité de savant, mais qu’elle a aussi une certaine importance sociale, puisque de nos jours des parlementaires édictent des lois pour en réglementer l’écriture et que des juges ont à statuer sur le cas des contrevenants, ces chercheurs atypiques qui osent réviser les dogmes communément admis. Continuer la lecture de Faux et usages de faux en Histoire
Après avoir terminé un Tour du monde de la Magie et des Illusionnistes, plusieurs impressions me venaient à l’esprit.
L’idée première lors de la rédaction de cet essai fut d’exhumer des notices biographiques de magiciens connus ou retombés dans l’oubli, de synthétiser la corporation en y ajoutant des revues, du vocabulaire propre à l’exercice, et des lieux aujourd’hui disparus. Avec le recul, le premier écueil semble avoir été celui des célébrités et du dilemme posé : ne pas les inclure, c’était la colonne vertébrale de la profession qui se disloquait, en omettre quelques-unes semblait donc pardonnable.
L’esprit critique permet de corriger les lacunes indissociables à tout travail. Restait le traitement des oubliés de la scène : pourquoi citer des inconnus ? Fallait-il s’attarder sur des artistes, véritables feux follets incapables d’éclairer la scène de leur époque et donc de notre siècle ? Le choix, encore une fois discutable, fut au contraire de s’y attarder, mieux d’en explorer la voie, partant du principe que le plus anecdotique des illusionnistes mérite citation. Malheureusement ce postulat n’est guère acquis compte tenu du caractère prolixe de ce monde enchanteur.
Alors ? Ce travail de recensement, devait-il finalement s’apparenter à un simple annuaire de la profession ? En guise de réponse, le choix d’un second tome s’imposa afin de ramener dans ses nouvelles pages, les protagonistes passés à travers les mailles d’un premier filet pour le moins subjectif. Un libre-arbitre, toujours discutable, déterminant là encore les limites d’un territoire, où l’on notera une présence féminine supérieure au premier volume.
Ce panorama de la Magie reste donc par définition inachevé, à l’image de l’histoire de l’Illusionnisme. Son but est de divertir et de venir un jour s’imbriquer dans la bibliographie très dense des recueils historiques sur la profession, même si des lecteurs analyseront cet objectif sous le prisme de l’ethnologie.
Ces démarches doivent s’interpréter comme un hommage posthume et collégial rendu aux acteurs du merveilleux, réunis au fil de 1 132 notices (sur les deux tomes), pour un ultime spectacle sur lequel le rideau ne devrait jamais retomber.
Avant d’entamer la lecture de ce second tome, et pour conclure ce court préambule, je me permets de vous livrer une pensée de Rodlfo (1911-1987, voir notice) qui résume parfaitement l’exigence de l’art magique : « Un artiste satisfait de lui-même n’est pas un artiste, il est mort. »
Les 3 volumes des Tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes sont disponibles à un prix préférentiel de 90 euros (au lieu de 107 euros) (cliquez ici).
Richard Raczynski, passionné par la grande Aventure des sciences humaines, est l’auteur aux éditions Dualpha d’une trentaine de livres traversés par les souffles du mystère et de la découverte.
Ce merveilleux personnage ne s’est jamais présenté comme un dieu, mais comme un prophète prêchant le Dieu-Père des humains, de tous les humains, et dieu d’amour… et non le Yawhé sectaire, colérique, ne voulant du bien qu’à sa « race élue »… un dieu raciste ! Ce n’est que la veille de sa mort, dans des conditions très particulières bien détaillées dans le livre, que JC a accepté de répondre « oui » quand on lui demandait s’il était le Messie, une appellation qu’il avait toujours repoussée les trois années de sa prédication.
C’est Saül-Paul, en totale contradiction de l’enseignement du successeur désigné par Jésus, son demi-frère Jacques, qui a fait de lui un « dieu ». La religion « chrétienne » ne devrait s’appeler que « paulinienne » ; elle ne repose que sur le délire d’un épileptique, le sieur Saül-Paul, considéré comme « un fou », par les deux premiers « évêques » de Jérusalem, Jacques le demi-frère de Jésus et Siméon, son cousin.
Les évangiles apocryphes nous révèlent un Jésus fort ambigu dans sa prédication, très savant (son langage prouve qu’il s’est frotté aux philosophes grecs).
L’auteur, après analyse d’une douzaine d’évangiles « apocryphes », estime que cet être exceptionnellement bon a progressivement abandonné sa foi en dieu, mais a prêché un dieu de bonté et d’amour ainsi que l’espérance de la « vie éternelle », par compassion envers l’humanité souffrante.
L’histoire de Jésus est celle de l’être le plus exquis qui ait jamais été engendré par un couple humain (et si Jésus a repris le thème d’Akhenaton du Dieu-Père, c’est peut-être parce que son père était un homme remarquable : c’est le thème de la première partie du livre. Jésus est une merveille et sa « religion » un (beau ?) mythe, issu des hallucinations de Saül-Paul. La quatrième partie raconte la genèse de ce mythe.
Ce livre est un livre d’histoire pure, un livre d’athée, émerveillé par le personnage central (qui est l’élément majeur d’un trio… c’est encore une nouveauté de ce livre).
Bernard Plouvier est l’auteur de plusieurs livres aux éditions Dualpha, dont, entre autres, une Biographie médicale et politique d’Adolf Hitler en six volumes, de biographies Jésus de Nazareth, le Grand Consolateur, L’Affaire Galilée et L’Énigme Roosevelt, faux naïf et vrai machiavel, d’essais Réflexions sur le Pouvoir de Nietzsche à la Mondialisation et Le XXIe siècle et la tentation cosmopolite… Il a été élu membre de l’Académie des Sciences de New York en mai 1980.
Contrairement à ce qu’enseignent les chantres de la mondialisation, les races humaines sont non seulement une réalité incontournable, mais aussi le fondement de toute civilisation durable. L’espèce humaine actuelle, Homo sapiens sapiens, est divisible en groupements issus d’origines différentes. Continuer la lecture de Le XXIe siècle ou la tentation cosmopolite
Des origines à Bouteflika Un pays, un peuple, pas encore une nation
« À l’usage de ceux qui ne savaient pas
et ne voulaient pas savoir,
et de ceux qui savaient ou croyaient savoir »
L’auteur veut faire connaître, parfois d’une façon volontairement provocatrice, aux Pieds-noirs (mais aussi aux Métropolitains et aux Algériens, prisonniers d’une histoire gaullienne ou révolutionnaire), leur histoire et la fin inéluctable de leur Algérie. Ils ont été les victimes d’un système inégalitaire qu’ils n’ont pas eux-mêmes construit, mais qui leur a convenu, que leurs élus ont contribué à maintenir au nom de leurs intérêts et victimes d’une image de colonialistes colportée par le contingent et l’intelligentsia métropolitaine durant les années de guerre. L’Algérie actuelle n’est pas la leur, ils n’ont à cet égard rien à regretter.
L’auteur retrace l’histoire d’un peuple de la période phénicienne à Boutéflika… Peuple qui ne s’est jamais autant réalisé et intégré que sous domination étrangère : phénicienne, romaine, vandale, byzantine, arabe, turc et française…
En réalité, les Pieds-noirs ont été les jouets d’une politique parisienne changeante, dont parfois ils ont tiré les ficelles sans maîtriser les commandes : l’appel à Charles De Gaulle a permis à celui-ci de revenir au Pouvoir, mais il ne leur pardonnera pas leur empathie pour le maréchal Pétain et le général Giraud, aussi les « lâchera »-t-il lamentablement en 1962 en même temps que les Harkis…
La guerre d’Algérie a déjà été longuement disséquée, mais ce document s’attache à certains de ses aspects : la question de la torture, les massacres, les porteurs de valise, l’action des SAS, le sort des Harkis, le retour et l’accueil des Pieds-noirs en France…
De Ben Bella à Bouteflika l’indépendance du pays a été confisquée par une armée et un pouvoir corrompus (parfois avec notre complicité), qui n’ont cessé d’attiser les passions pour faire oublier au peuple algérien qu’il est enfermé dans un système archaïque et corrompu, un régime policier où la presse et les jeunes sont muselés, un champ clos de tortures et de massacres (250 000 morts et 50 000 disparus depuis 1992) au nom d’ appétits démesurés pour le Pouvoir et l’argent de la manne pétrolière…
Le printemps d’émancipation (ou l’hiver islamiste) des peuples arabes de Tunisie, d’Égypte, du Yémen, de Syrie, de Libye, du Maroc… n’a curieusement pas touché l’Algérie : les quelques manifestations de mécontentement ont été étouffées rapidement par l’armée et la police… jusqu’à quand ?
Jean-Pierre Aprico, originaire de Haute-Marne, a vécu toute son adolescence en Algérie où son père était fonctionnaire de Police (1950-1959).
Du même auteur chez le même éditeur
Touareg, massacre à l’uranium, 2009 (Livre figurant dans la documentation du CNRS à l’Institut centre royal de la culture Amazhig à Rabat, au centre documentaire de l’Université de Francfort).
En 1934, Adolf Hitler avait dit : « Le National-socialisme est plus qu’une religion, c’est la volonté de créer le surhomme. »
Dès 1939, cette phrase était mondialement diffusée ; trop peu d’analystes en ont tiré les conséquences. Les crimes, les erreurs du chef d’État et du stratège y trouvent leur explication. Mais, Hitler n’est pas seulement un délirant, c’est aussi un géant parmi les hommes d’État. Le IIIe Reich fut exceptionnellement novateur en matière d’économie, de lois sociales et de techniques.
En 1945, ce n’est pas seulement une conception raciste de l’État qui s’évanouit, mais aussi un régime en avance d’une génération sur ses concurrents marxiste et libéraux.
Un géant maudit de l’Histoire humaine, un régime qui ose se passer d’un certain savoir-faire et qui, néanmoins, accumule de prodigieux succès économiques et sociaux, le plus grand conflit militaire de tous les temps : il faudrait une bibliothèque entière pour répertorier les erreurs et faux témoignages sur ces trois sujets.
L’on s’est contenté, ici, d’évoquer une centaine de points litigieux, pour tenter de rectifier les plus grossières absurdités.
Ce faisant, le lecteur peut réfléchir à la notion de vérité historique.
Les indications bibliographiques, proposées en fin de livre, ont pour but d’aider à cette réflexion. La plupart des livres dont la lecture est conseillée le sont en raison de leur grande qualité.
Bernard Plouvier est l’auteur de plusieurs livres aux éditions Dualpha, dont, entre autres, une Biographie médicale et politique d’Adolf Hitler en six volumes, de biographies Jésus de Nazareth, le Grand Consolateur, L’Affaire Galilée et L’Énigme Roosevelt, faux naïf et vrai machiavel, d’essais Réflexions sur le Pouvoir de Nietzsche à la Mondialisation et Le XXIe siècle et la tentation cosmopolite… Il a été élu membre de l’Académie des Sciences de New York en mai 1980.