Cinq cents briques à se partager, même à cinq,c’est quand même une affaire à ne pas louper. C’est du tout cuit et la bande pourra se la couler douce après ça. Défnitivement, même.
C’est du moins ce qu’assure leur chef, Ange Valdini, qui a minutieuseent étudié le coup.
Il a pensé à tout, Valdini, même à liquider tous les autres et à filer avec le magot…
Un petit détail, cependant, lui a échappé ; un gros détail même qui a nom Alicia. Aussi garce que belle ! En la mettant au monde, sa mère a dû toucher une sacrée prime à la reproduction…
Et le carnaval commence ! Tous sont pris dans l’engrenage… Certains comprennent vite qu’ils devraient laisser tomber et s’extirper de l’aventure avant qu’il ne soit trop tard, oui, mais…
Mais impossible quand on a Alicia dans la peau…
Édition revue, corrigée et réactualisée par Philippe Randa en 2000.
De 1955, date de parution de Solde à la Morgue (N° 75 de la collection « Spécial-Police ») à 1980, date de parution de son dernier roman policier Cette fille dans ses pattes ( « Spécial-Police », N°1550), Peter Randa (1911-1979) publiera au Fleuve Noir 28 titres dans la col. « Aventurier », 102 titres dans la collection « Spécial-police », 79 titres dans la collection « Anticipation » et 5 titres dans la collection « Angoisse ». Les 4 titres parus dans la collection « Série Noire » des Éditions Gallimard et les 14 titres parus dans la collection « Un mystère » des Presses de la Cité sous son véritable nom d’André Duquesne seront de nombreuses fois réédités dans les années 70, parfois sous des titres et des noms différents, chez divers éditeurs (Transworld Publications, Bellevue, Beaulieu, Presses Européennes, etc.), ainsi qu’une vingtaine de romans policiers et érotiques inédits.
Parmi les « maudits » de l’Histoire, aux côtés de l’empereur Néron et d’Adolf Hitler, on peut affirmer, sans risque de se tromper, que le sénateur Joseph McCarthy est le personnage le plus exécré.
Son seul tort ? Avoir voulu exposer aux yeux du peuple américain l’invraisemblable infiltration communiste au sein des plus hautes instances de l’État (Armée, OSS, Département d’État, Trésor, conseillers présidentiels, etc.).
Pour cela, il a été inlassablement insulté, brocardé, puis ostracisé.
Pourtant, comme l’a prouvé de façon irréfutable la divulgation des messages cryptés Venona en 1992, Joseph McCarthy avait raison : un nombre effarant d’officiels très haut placés des gouvernements Roosevelt et Truman ont délibérément entretenu des relations clandestines et continues avec les services de renseignement communistes, et leur ont communiqué des informations dites « sensibles » pendant de très nombreuses années.
L’affaire du clan ethnique des Rosenberg ne constituant que la partie immergée, et très médiatisée, de cet iceberg de la trahison.
Malgré tout, rien n’a changé : McCarthy reste toujours un « maudit ».
Paul-Louis Beaujour pense qu’il est grand temps, soixante dix ans après sa disparition, de rendre justice à celui qui reste « l’homme le plus détesté de toute l’histoire politique américaine » et qui, cependant, fit tout pour sauver l’Amérique du péril rouge.
Paul-Louis Beaujour, auteur de plusieurs biographies retentissantes (Jean Boissel, Nathan Bedford Forrest, George Lincoln Rockwell, Ian Stuart Donaldson, David Duke), continue à faire revivre ces « maudits de l’Histoire » pour lesquels il a une incontestable prédilection.
Le titre de cet essai renvoie très explicitement à « la réalité simulée » dans laquelle nous pourrions évoluer à notre insu. La réalité « perçue » pouvant résulter d’une simulation informatique (quantique) sans opérer de distinction avec la vraie réalité.
Alors, vivons-nous dans une simulation informatique ?
Ce questionnement pouvait apparaître, il y a encore quelques années, relativement abscons, avant de venir s’inviter au quotidien, par le biais d’une physique quantique fantasmée et d’une intelligence artificielle aussi fulgurante que déconcertante.
Si la notion de simulation (par le biais d’un méga ordinateur quantique) reste liée dans l’esprit des spectateurs au film Matrix (1999), son arrivée dans la sphère narrative paraît remonter à l’immédiate après-guerre.
La réalité perçue serait (actuellement) « indécidable », puisque toute preuve que nous pourrions recueillir à l’intérieur même de la simulation risquerait également d’être simulée.
Pour beaucoup, ce qui importe le plus relève de l’expérience subjective et la signification qu’ils trouvent dans leur propre réalité, qu’elle soit simulée ou non.
Pour autant, comment pourrions-nous réagir si l’on venait à découvrir subitement que le monde que nous pensions « réel » s’apparente finalement à une réalité simulée ?
Certains seraient vraisemblablement motivés à l’idée d’aller explorer plus en profondeur les implications philosophiques et métaphysiques de cette découverte impromptue, sorte de passerelle entre une vie ordinaire et une vie devenue soudainement extraordinaire.
Chapitres :
Détours par les imaginaires – De suppositions en simulations – Un débat démystifiant – Questions et tentatives de réponses – La physique numérique – La réalité simulée – Une simulation vraiment indispensable ? – Informatique neuromorphique et simulateur – Simulation scénarisée – Du rêve à la folie – Deus ex machina – La simulation introspective – Paradis ou réalité artificielle ? Computation et intelligence humaine – Peuplons-nous la réalité d’origine ? Violence cataclysmique de l’entité simulatrice – La simulation dissimulerait-elle ses buts ? – Les objectifs des créateurs de la simulation – Nous distraire de la réalité fondamentale de notre condition simulée – Quels créateurs ? Une mécanique quantique évolutive – Une simulation destinée à quel type d’humains ? – Les bugs que nous subissons – L’Aube de la Conscience Quantique (premier scénario) – L’Éveil dans l’Univers Créé (deuxième scénario).
Richard Raczynski, passionné par la grande Aventure des sciences humaines, est l’auteur aux éditions Dualpha d’une trentaine de livres traversés par les souffles du mystère et de la découverte.
Colin Jordan (1923-2009), le fondateur de la White Defence League, du National Socialist Movement puis du British Movement semble bien oublié de nos jours. Pourtant, durant presque vingt années (de 1956 à 1975), il fut incontestablement l’agitateur nationaliste britannique n°1, la cible favorite des antifas et des ligues de défense juives de l’époque, et la coqueluche des tabloïds.
À l’instar de son ami George Lincoln Rockwell, chef de l’American Nazi Party avec qui il fondera la World Union of National-Socialists en 1962, Jordan compensera les effectifs groupusculaires de ses troupes par un activisme débridé et des provocations très médiatisées, souvent spectaculaires, lors desquelles il frôlera littéralement le lynchage à plusieurs reprises.
Mais le combat de Colin Jordan, fidèle à ses convictions nationales-socialistes jusqu’à la fin de ses jours, fut très loin d’être exclusivement « physique ».
Pamphlétaire prolifique et talentueux, auteur de plusieurs ouvrages virulents (qui lui vaudront d’être emprisonné par deux fois), il montrera une étonnante prémonition, dès le début des années soixante, pour ce qui deviendra le « Grand Remplacement », particulièrement flagrant dans sa région de prédilection, Birmingham et les Midlands.
Théoricien du concept de micro-communautés autonomes mais néanmoins en liaison et réactives « au cas où », Jordan et ses écrits restent toujours d’une actualité brûlante et conservent une indéniable attractivité auprès d’une frange non négligeable des nationalistes contemporains.
Paul-Louis Beaujour, auteur de plusieurs biographies retentissantes (Jean Boissel, Nathan Bedford Forrest, George Lincoln Rockwell, Ian Stuart Donaldson, David Duke), continue à faire revivre ces « maudits de l’Histoire » pour lesquels il a une incontestable prédilection.
Jamais Adolf Hitler, ni d’ailleurs personne dans le IIIe Reich, n’a envisagé une « Guerre pour Dantzig », ville germanique depuis un demi-millénaire. Bien loin de suivre sur ce point ce qu’il avait écrit en 1924 dans Mein Kampf, le Führer n’envisage pas une guerre contre les Franco-Britanniques. Il n’a planifié qu’une guerre, celle contre l’URSS, citadelle du marxisme, pour 1942-43-44 au plus tôt. En 1939, le réarmement allemand n’est que partiellement réalisé et l’économie n’est pas, loin de là, une économie de guerre.
La liste des fauteurs de guerre en 1939 est très longue. Le pauvre Neville Chamberlain a été littéralement saturé, de janvier à mars 39, de fausses nouvelles d’attaque imminente par la Wehrmacht des Pays-Bas, de la Suisse, de la Roumanie (sans frontière avec le Reich). Puis mi-avril, un mois après l’instauration du Protectorat allemand sur la Tchéquie turbulente, porte-avions idéal pour les Armées de l’Air française et soviétique, on l’assure d’une attaque allemande contre la Pologne et les États baltes pour le mois de mai.
C’est dans cette ambiance de bobards, issus pour la plupart du MI-6 et du clan belliciste de Londres, poussé par Roosevelt et les dirigeants d’associations juives, que « Dear Neville » offre aux fous de guerre polonais (Beck et Rydz-« Smigly ») un « chèque en blanc » : ils pourront entraîner les Franco-Britanniques dans la guerre, s’ils considèrent que le retour de Dantzig au Reich est une « menace contre l’indépendance polonaise. »
Le premier Blitzkrieg de l’histoire moderne a lieu en Pologne, où les grandes opérations sont terminées en 9 jours, le reste n’étant qu’une liquidation de poches de résistance. Puis des Polonais combattent vaillamment au service de l’Armée britannique, mais l’insurrection prématurée des Résistants de Varsovie, en 1944, n’est qu’un prélude involontaire à la stalinisation de la nouvelle Pologne.
Avant de devenir une Nation martyre, les Polonais ont servi de boutefeux, manipulés par des bellicistes acharnés de Londres, New-York, Washington et Paris. Et cette histoire absurde se termine en 1945 par l’abandon « réaliste » des Polonais par les Britanniques et les Nord-Américains confrontés aux exigences de l’ogre soviétique, tandis que disparaît le rôle civilisateur d’une Europe dépassée par les « cousins d’Amérique » et minée par les pirates marxistes.
Bernard Plouvier est l’auteur de nombreux livres, entre autres sur les deux guerres mondiales du XXe siècle, ainsi que d’une Biographie médicale et politique d’Adolf Hitler (6 volumes), L’Énigme Roosevelt, faux naïf et vrai machiavel, Le Führer et le Duce (2 volumes), Le Reich maudit (2 volumes), Les Juifs dans le Reich hitlérien (2 volumes) et Les Juifs de France durant la iie Guerre mondiale (2 volumes)… Il a été élu membre de l’Académie des Sciences de New York en mai 1980.
Le docteur Bernard Plouvier, médecin honoraire des hôpitaux, a été interne des hôpitaux puis chef de clinique au CHU de Lille, élu membre de l’Académie des Sciences de New York en mai 1980. De 1979 à 2009, il a été chef de service hospitalier, spécialisé en Médecine interne, puis a été pneumologue des hôpitaux de 2009 à 2011. Il est l’auteur de nombreux ouvrages historiques et d’essais politiques.
La mer peut devenir une prison et les vagues paraissent alors plus infranchissables que les murs les plus hauts. Mais il est des hommes que rien ne peut arrêter quand ils veulent, plus que tout au monde, ce bien dont ils sont privés par l’infortune des armes ou les hasards de la politique : la liberté.
Alors, rien n’est impossible ; la plus petite coque de noix devient l’arche de l’espérance. Qu’importent les gardiens et les tempêtes, mieux vaut la mort au grand large que la vie à l’ombre des prisons.
Ces hommes, prêts à tout perdre pour s’évader, gagnent parce qu’ils osent. Défiant le destin, ils finissent par arriver à bon port. Ainsi :
Jean Bart et Forbin poursuivant jusque dans leur cachot une séculaire querelle, mais s’évadant de concert…
Benyowski qui, en cherchant la liberté, trouve l’amour…
Pellot, aussi hardi corsaire que bon comédien…
Rochefort, journaliste d’humeur et marin d’occasion…
Le lieutenant von Mücke et les survivants du croiseur Emdem, abandonnant la vapeur pour la voile en pleine guerre de 1914-1914…
Le commandant Schaeffer et « les loups gris » de l’U-977, acceptant soixante-six jours de plongée pour ne pas subir la défaite de leur pays…
… Et ces seize Estoniens ignorant tout de la navigation qui traversent l’Atlantique sur un yacht pourri…
Voici leurs aventures. Ce sont des histoires vraies, même si elles ne paraissent pas vraisemblables, car tous ces hommes ont fait reculer les limites du possible.
Normand et Européen tout ensemble, Jean Mabire (1927-2006) est l’auteur d’une centaine de livres, dont de nombreux récits historiques sur la Normandie, la IIe Guerre mondiale, les religions nordiques et la littérature…
Normand et Européen tout ensemble, Jean Mabire (1927-2006) est l’auteur d’une centaine de livres, dont de nombreux récits historiques sur la Normandie, la IIe Guerre mondiale, les religions nordiques et la littérature…
Si la liberté est un mot magique et toujours mobilisateur, aux envolées lyriques et émotionnelles, elle a surtout été un moyen politique, valorisant pour des hommes leur naïveté ou leur vanité émancipatrice… au nom de millions de morts et parfois au prix de sacrifices sincères instrumentalisés.
La liberté est-elle concevable dans le grand ordre naturel dont fait partie l’homme et qui doit donc s’y conformer ? C’est lorsque l’homme s’est extrait philosophiquement de la Nature que l’idée de liberté s’est épanouie pour faire de l’homme un être supérieur coupé de l’ordre cosmique.
Les Anciens concevaient la liberté à travers leur Cité, copie de l’ordre naturel, leurs dieux, leurs lois et leurs murs. La liberté reposait dans le respect de l’ordre cosmique, des lois de la Cité, des identités et de l’homogénéité du peuple tendu vers le bien commun, objectif suprême de la liberté.
L’idée de liberté s’est totalement transformée et dévoyée avec la modernité et les ténèbres du siècle dit des Lumières, pour devenir un prétexte politique puis idéologique. La liberté des Anciens s’est muée en libertés individuelles, qui en sont l’exact opposé.
« Autonomie de la volonté », « se donner à soi-même sa propre loi », puis l’individualisme et enfin de supposés « droits de l’homme », sont autant de slogans prétendument philosophiques destinés à faire croire aux hommes qu’ils étaient libres de toutes contraintes et influences extérieures, qu’elles soient religieuses ou naturelles.
En outre, la liberté balaye d’un revers de main les « nécessités intérieures » des hommes qui sont autant d’obstacles à ce que serait la liberté individuelle.
La liberté n’est-elle pas alors qu’une comédie dramatique politique, instrumentalisée par des hommes au nom de la démocratie, seule détentrice reconnue par eux-mêmes de l’idéal de la liberté ?
Enseignant depuis plusieurs années, Docteur en droit, DEA de philosophie et licencié en histoire, Richard Dessens est l’auteur d’ouvrages d’histoire des idées politiques, de relations internationales, d’essais politiques et d’une biographie du grand journaliste du XIXe siècle Henri Rochefort. Il collabore au site de la réinformation européenne EuroLibertés.
LIII (ou « 53 » comme le numéro du département de la Mayenne) Fables tour à tour burlesques ou sérieuses, frivoles ou profondes, morales ou immorales, cyniques ou attendries autour de cinquante-trois animaux, réels ou mythiques, apparentés ou disparus, composent ce recueil commencé en 1975, terminé il y a trois mois et voulu par le sieur Gilles de La Moufette, autrefois seigneur de Clärbosc lez Sainte-Suzanne aimant à voyager dans tous les genres écrits et dans tous les siècles batailleurs de l’Histoire, sans pour autant revendiquer cette prétention « Castigat ridendo Mores » du grand Théâtre d’Honneur et de Chevalerie susceptible de corriger les mœurs en riant, ainsi qu’il se pratiquait au Royaume de France du siècle de Louis XIV.
Toutefois et parce que – ou en dépit que – notre pays d’aujourd’hui s’apparente davantage par ses maîtres, son peuple, ses mœurs et son recul, à la Rome de Caracalla ou de Héliogabale, partagé entre l’espoir que l’extrême confidentialité de ces quelques samizdats nous épargne Fleury-Mérogis et la crainte que leur non moins droslatique verdeur ne nous condamne à des tirages supplémentaires susceptibles de redressement fiscal, ainsi que par deux fois, il nous est arrivé déjà par nos spectacles médiévaux contradicteurs des valeurs pré-wokistes qui commençaient à fleurir en l’hexagone dans les « eighties ».
En tout cas bonne lecture et n’hésitez pas, si le cœur vous en dit, d’en dire, à votre tour quelques-unes, ou d’en venir ouïr quelques autres par mes soins.
Gilles-G. Raab né le 18 juin 1948 à Boulogne-Billancourt, s’il a toujours écrit, vécut longtemps au Moyen Âge, avant de s’intéresser, pour les mêmes raisons, au XVIIIe siècle avec la Chouannerie et la Vendée Militaire. En effet, désespérant, après trente trois années (1981-2013) de tournois équestres dans les plus grandes fêtes médiévales européennes puis de spectacles de chevalerie, dans son fief fortifié de La Ferté-Clairbois lez Sainte Suzanne, de convaincre le public d’y voir une éthique des « Devoirs de l’Homme » avant qu’une « Disneynerie » pour bambins encadrés de Papy et Mamy ; l’âge désormais venu, il a décidé, par la plume du théâtre, de valoriser les adversaires de ces Conventionnels exterminateurs (sic) – ainsi qu’ils se revendiquaient ! – des Vendéens et autres peuples du Royaume de France attachés à leurs traditions séculaires. Après « Deus li VeIt », c’est donc avec « Dieu et mon Roy », un même combat qui continue…
De l’armée finlandaise à l’US Army via la Waffen SS…
Le « Combattant absolu », le « Rambo finlandais », l’« Ultime guerrier », la « Bête de guerre », le « Tueur implacable », autant de qualificatifs qui, pour dithyrambiques qu’ils apparaissent, collent parfaitement à la personnalité de l’illustre Larry Thorne (né « Lauri Törni »), détenteur de la Croix de Mannerheim (n°144), la « terreur des Rouges » dont les exploits stupéfiants lui valurent, « privilège » rarissime de la part des bolcheviques, de voir sa tête mise à prix par ces derniers !
Paul-Louis Beaujour, auteur de plusieurs biographies de personnages très peu orthodoxes nous livre la première biographie en français de cette véritable légende que fut le major de l’US Army Larry Thorne, l’inspirateur du best-seller de Robin Moore, The Green Berets, et vraisemblablement le seul, parmi les quelques 400 000 vétérans inhumés au cimetière national d’Arlington, à avoir porté (entre autres) l’uniforme des Waffen SS !
Paul-Louis Beaujour, auteur de plusieurs biographies retentissantes (Jean Boissel, Nathan Bedford Forrest, George Lincoln Rockwell, Ian Stuart Donaldson, David Duke), continue à faire revivre ces « maudits de l’Histoire » pour lesquels il a une incontestable prédilection.
Lorsque les pouvoirs, législatif et exécutif, d’un État ne sont plus que les exécutants délégués du pouvoir supérieur de l’Union européenne pour l’essentiel, il ne reste plus que la justice, troisième pouvoir d’après Montesquieu, qui pourrait rester indépendante et souveraine. Or on constate que le processus de servitude volontaire des pouvoirs anciennement souverains de la France à l’UE, a gagné aussi la justice qui reconnaît aujourd’hui la souveraineté des cours européennes supranationales (Cour de justice européenne et CEDH) guidées par de seules motivations idéologiques.
Cette soumission est aussi l’aboutissement d’une dégradation des principes traditionnels qui avaient façonné l’idée de la justice et de la formation du droit depuis la pensée des Grecs et surtout des Romains qui en avaient jeté les bases au fil des siècles. Car la justice est au centre, est au cœur de la vie des peuples ; elle guide leurs comportements, elle organise les relations d’altérité entre les citoyens, elle modèle une manière de vivre, elle institue l’égalité, garantit la liberté et a pour objectif le Bien Commun. Pour cela elle s’appuie sur la loi, le droit et l’équité, celle que les Romains avaient dégagée et non son travestissement que la modernité et la post-modernité ont fabriqué sur les nouveaux critères des « droits de l’homme », qui ont sacralisé l’individu aux dépends du Bien commun et de la liberté des peuples.
La conception moderne du droit, le déferlement des droits subjectifs, l’individualisme, le développement des « droits fondamentaux » puis la nouvelle religion des droits de l’homme, ont dénaturé les véritables objectifs d’une justice issue du droit naturel et consubstantielle à une Cité ou à un État souverain. De même l’interprétation postmoderne de la notion d’« État de droit » ne mène qu’à la référence supérieure aux droits de l’homme d’une part, et donc à ne plus appliquer le droit d’autre part.
C’est pourquoi une étude des racines et de la formation de la Loi, du Droit et de la Justice depuis ceux qui les ont dégagées en Grèce et à Rome, est nécessaire avant de disséquer ce que sont devenues l’idée de justice et la justice elle-même, celle du quotidien, au travers de nos institutions nationales et européennes, et dominées par les idéologies nouvelles qui régentent nos démocraties moribondes.
Enseignant depuis plusieurs années, Docteur en droit, DEA de philosophie et licencié en histoire, Richard Dessens est l’auteur d’ouvrages d’histoire des idées politiques, de relations internationales, d’essais politiques et d’une biographie du grand journaliste du XIXe siècle Henri Rochefort. Il collabore au site de la réinformation européenne EuroLibertés.